Pour accroître les moyens de la police et de la gendarmerie, les autorités béninoises ont annoncé, mercredi, au terme du conseil des ministres, l’allocation expresse de ressources financières additionnelles de quatre (4) milliards de FCFA aux unités opérationnelles pour assurer la sécurisation des différentes localités du pays.
Ce budget spécial, qui vient en complément des moyens courants, renforcera, selon Pascal Irené Koupaki, ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, les rubriques de carburants, des primes alimentaires journalières aux agents déployés, de fonds d’opérations de sécurité, de ressources pour la maintenance des moyens roulants et d’un appui au budget de fonctionnement de chacune des 321 unités opérationnelles de police et de gendarmerie.
«Mieux, souligne-t-il, la mise en place de ces moyens additionnels permettra aux unités d’accomplir leur mission sans tracasser les populations par des actes de rançonnement des usagers de la route ou de manœuvres de corruption».
Insistant sur la gestion transparente de ces ressources imputées au budget de l’Etat pour la gestion 2017, le ministre Koupaki en appelle à la responsabilité des supérieurs hiérarchiques qui, non seulement ont l’obligation de reddition de compte vis-à-vis de leurs collaborateurs mais également, seront tenus responsables de fautes lourdes en cas de dilapidation ou détournement desdites ressources.
En outre, Pascal Irené Koupaki a indiqué que le supérieur hiérarchique répond désormais des actes de tout agent indélicat, à moins qu’il prouve avoir pris des sanctions exemplaires contre ce dernier auteur avéré de tout fait de corruption ou de rançonnement des usagers de la route.