Le Chef de l’Etat, le président Patrice Talon, s’est conformé hier aux dispositions de l’article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990 qui stipule que « Le président de la République adresse une fois par an un message à l’Assemblée nationale sur l’état de la Nation. Il peut aussi, à tout moment, adresser des messages à l’Assemblée nationale. Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l’Assemblée ». Pour la circonstance, il a délivré un discours axé sur la situation socio-économique du pays au moment où il entrait en fonction en tant que président de la République. « …Aujourd’hui encore, notre pays va mal. Je le concède… », a déclaré le président Patrice Talon. Il est revenu dans son message sur les premières mesures prises pour réduire le train de vie de l’Etat avec la diminution du nombre de directions générales de 430 à 280, l’annulation des concours frauduleux, la lutte contre les faux diplômes sans oublier les autres mesures qui participent au développement harmonieux du pays avec la désignation des chefs-lieux des nouveaux départements, la redéfinition de la carte universitaire, l’engagement des investissements lourds pour l’autonomie énergétique, les réformes dans le secteur agricole. Enfin, le discours du Chef de l’Etat, le président Patrice Talon est une invite à la mobilisation générale autour de ses actions, que ce soit au niveau des réformes institutionnelles et politiques qu’au niveau de l’engagement de chaque citoyen à accompagner les œuvres de développement. A la fin de la cérémonie, les députés à l’Assemblée nationale ont différemment apprécié ce premier message du Président Patrice Talon sur l’état de la Nation. Mais le moins qu’on puisse dire est que la représentation nationale est prête à jouer sa partition pour l’atteinte des objectifs que le président Patrice Talon et son gouvernement se sont fixés.
(Lire ci-dessous l’intégralité du discours du Chef de l’Etat, le président Patrice Talon et les impressions de quelques députés)
DISCOURS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
SUR L’ÉTAT DE LA NATION
MONSIEUR LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE,
HONORABLES DEPUTES,
En venant m’acquitter ce jour du devoir qui m’incombe de m’adresser à vous sur l’état de notre Nation, je suis empli des mêmes sentiments d’humilité et de gravité dont j’avais été empreint lors de mon investiture le 06 Avril 2016 dans cette même ville, Porto-Novo, capitale de notre pays, si chère à nos cœurs.
A cette occasion, j’avais partagé avec vous, à l’instar de tout le peuple béninois, la grande espérance ainsi que les heureuses perspectives qui s’offraient désormais à notre pays à la faveur de l’alternance démocratique que nous venions de réaliser dans la paix et dans la concorde.
La République n’est-elle pas toujours forte quand elle finit par réunir tous ses enfants au-delà de toutes les contradictions inhérentes à l’animation de la vie politique pour faire converger leurs forces vers les mêmes objectifs d’unité nationale et de développement économique et social ?
N’est-ce pas Honorables Députés, le rappel à ce devoir que nous renvoie notre célèbre symbole de la jarre trouée figurant sur l’une des façades intérieures de ce palais des gouverneurs qui nous accueille ?
C’est cette image que nous devons toujours garder à l’esprit afin de parvenir à la construction dans notre pays d’une Nation solidaire et prospère.
A l’époque de mon entrée en fonction, la situation politique, économique et sociale de notre pays n’était guère reluisante :
**la suprématie écrasante du pouvoir exécutif et le clientélisme érigé en mode de gouvernance étaient devenus une menace constante pour la démocratie et la liberté par suite de la rupture de l’équilibre constitutionnel des pouvoirs ;
**l’indice de développement humain n’était pas favorable pour laisser envisager une continuité à l’issue heureuse ; il était estimé à 0,48 en 2015, classant ce Bénin au 166ème rang sur 177 avec un taux de pauvreté de 40,1%
**le déclassement du Bénin était devenu inquiétant sur plusieurs plans. Selon le rapport d’évaluation du système national d’intégrité 2016, le niveau d’intégrité était globalement faible ;
**notre administration publique quant à elle était quasi léthargique, politisée à outrance, rongée de l’intérieur par toutes sortes de trafics et de pratiques malsaines ;
**la chaîne des dépenses publiques était peu maîtrisée et caractérisée par un manque de rigueur dans ses maillons essentiels ;
**plus grave encore était la situation de notre système éducatif caractérisé, entre autres, par un personnel enseignant peu qualifié, l’inadéquation entre les programmes d’enseignement et les besoins économiques, une carte scolaire et universitaire en inadéquation avec les ressources de l’Etat et les besoins d’emploi des ressources humaines disponibles ;
**l’absence d’une politique énergétique cohérente et durable impactait drastiquement la vie sociale et compromettait fâcheusement la dynamique de l’activité économique dans notre pays à cause des coupures intempestives d’électricité.
Voilà pourquoi j’avais indiqué que l’urgence était aux réformes politiques et administratives, à la restructuration de l’économie nationale, à la reconstitution du tissu social ainsi qu’à la restauration de la crédibilité de notre pays.
Aujourd’hui encore notre pays va mal, je le concède volontiers et les défis pour le relever apparaissent immenses au regard du chemin qui reste à parcourir ainsi que des efforts et des sacrifices qui seront nécessaires pour satisfaire les légitimes attentes de nos populations toujours exposées à la précarité et à la misère.
Je sais que les exigences des peuples sont toujours proportionnelles au degré de leur souffrance.
Je lis l’inquiétude dans les regards de mes compatriotes et j’entends les critiques souvent acerbes qui sont faites.
C’est dire que j’ai pleinement conscience de la légitimité de l’impatience de nos concitoyens et j’appréhende dans sa juste mesure l’immensité de la tâche qui attend mon gouvernement et moi-même.
C’est pourquoi je voudrais redire en cette occasion solennelle que mon mandat ne sera pas celui des fausses promesses mais plutôt celui de la responsabilité.
J’entends pour cela réitérer mon engagement de me consacrer tout entier à l’œuvre de redressement de notre pays et au bien-être de nos concitoyens.
Je sais que pour y parvenir, il faudra du temps, beaucoup de temps, de la méthode, mais aussi de la rigueur, et je le sais d’expérience puisque dans le parcours qui a été le mien, je n’ai jamais fait le choix des approximations ni des raccourcis.
Ainsi, de la même façon que le peuple attend, je suis tout aussi impatient de réformer, de reconstruire sachant que les réformes ne seront pas achevées en une année et qu’il n’y aura pas non plus le plein emploi au bout d’une année seulement.
Je voudrais d’ores et déjà faire appel au bon sens et au patriotisme de tout un chacun afin d’éloigner de nous, l’esprit mesquin et immature de la diabolisation qui tronque dangereusement la réalité, pervertit les objectifs et compromet inutilement l’unité nationale.
Ce que j’ai déjà entrepris me donne l’espoir pour ce que nous avons à accomplir demain afin de rétablir la prospérité et la fierté nationale.
Je crois en effet, que la force d’une nation ne réside pas nécessairement dans l’étendue de ses richesses mais plutôt dans le dynamisme de ses institutions et la capacité de ses dirigeants à faire des choix pertinents.
Ma conviction est aussi que de grandes choses sont possibles toutes les fois que l’imagination sert un objectif noble et que le courage s’allie à la nécessité.
C’est pourquoi, ma seule boussole a été jusqu’à ce jour, l’engagement pris devant les Béninois, en mon âme et conscience, de donner le meilleur de moi-même pour poser les jalons d’un développement socio-économique, institutionnel et politique solide et durable.
Ainsi, les premières initiatives ou décisions prises par mon gouvernement avaient pour principal objectif d’arrêter la saignée de la dépense publique par l’identification et la résorption des poches de gaspillage de l’argent public. L’acte fondateur a été la réduction du train de vie de l’Etat grâce notamment, à une redéfinition à la baisse du nombre de ministères que nous avons fait passer de 28 à 21, soit une réduction de 25%.
La chasse aux coûts inutiles devant impérativement passer par la modernisation de notre Administration publique, mon gouvernement a centralisé l’élaboration des décrets organisant les différents ministères sectoriels, dans une vue d’ensemble et dans le respect des dispositions constitutionnelles. Cette démarche globale a permis, grâce à la suppression d’un nombre important de services en doublon et à la mutualisation des compétences bien ciblées, de réduire de plus du tiers le nombre de directions générales, qui est passé de 430 à 280.
Cet assainissement structurel nécessaire a été renforcé par un assainissement de nos ressources humaines. Cela devrait passer inévitablement par la courageuse décision d’annuler les concours frauduleux à la suite des investigations qui ont mis au jour de nombreuses irrégularités inadmissibles dans un pays de droit. Cela devrait également passer par la lutte contre les faux diplômes. Car, il n’y a point de progrès sans justice sociale.
Tous les secteurs de la vie économique, sociale et administrative ont été mis en chantier très rapidement.
La délicate question de la désignation des chefs-lieux de département, restée en suspens depuis plus de 15 ans, a été traitée diligemment et avec méthode afin de clarifier la situation administrative de nos préfectures.
La carte universitaire a été revue et corrigée sur la base de critères qualitatifs, avec la volonté de doter nos universités de moyens conséquents et d’enseignants qualifiés et en effectif suffisant. C’est une réforme majeure qui devrait développer à court terme, des filières de formation professionnelle porteuses et promouvoir des activités de recherche dans les pôles économiques. Ainsi, les diplômes délivrés dans nos universités ne seront que davantage valorisés.
Dans le secteur agricole qui est le moteur de notre économie, la filière coton notamment a fait l’objet de réformes structurelles urgentes qui l’ont fait sortir de la tutelle encombrante de l’Etat, permettant ainsi la prise d’initiatives efficaces et indispensables pour sa compétitivité. Il n’y a pas de subvention de l’Etat à la filière en 2016/2017 ; chose inimaginable ces 20 dernières années.
La création de sept agences territoriales de développement agricole en lien avec les Pôles de Développement Agricole et douze Directions Départementales de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, répond à l’impératif d’un développement équilibré et différencié de l’espace national basé sur la valorisation des potentialités régionales.
Face à la détresse énergétique dans laquelle se trouvaient nos compatriotes, j’ai pris l’engagement ferme d’y mettre un terme en engageant des investissements lourds pour renforcer la capacité énergétique de notre pays et assurer à nos populations la fourniture en énergie et en eau potable.
En dépit d’un retour partiel des coupures d’électricité inhérent à certains travaux de rénovation en cours, la situation s’est nettement améliorée.
Dans le cadre de la restructuration de notre économie, le secteur privé doit jouer son rôle de créateur de richesses et d’emplois, avec l’accompagnement du Gouvernement et de l’Administration publique.
A cet effet, la loi de finances rectificative, gestion 2016, caractérisée par le principe de modestie financière et adoptée par votre auguste Assemblée a prévu des mesures de facilitation aux opérateurs économiques ainsi qu’aux citoyens de façon générale. L’une des mesures qui touche l’ensemble de la population est le renoncement de l’Etat à percevoir les droits d’enregistrement des conventions de vente des parcelles et/ou domaines, en vue de faciliter la sécurisation foncière.
Des innovations ont été introduites dans le projet de loi de finances 2017 dans le sens de l’amélioration du climat des affaires, qui portent entre autres sur :
**la suppression de l’exonération de tous droits et taxes de douane ainsi que de la Taxe sur Valeur Ajoutée (TVA) sur le matériel informatique, et sur les véhicules neufs à quatre roues importés, fabriqués ou vendus à l’état neuf et destinés à la mise en place de flottes de taxis dans les grandes villes ;
**la défiscalisation des investissements et salaires dans les domaines du sport et des arts.
Une série de mesures urgentes a été également prise rapidement pour corriger des dysfonctionnements ou des insuffisances dans plusieurs secteurs.
Il s’agit, entre autres, de la création des tribunaux de commerce et du renforcement des moyens de nos tribunaux et cours d’appel, de la création d’une agence pour le cadre de vie et le développement du territoire, de la création d’une agence nationale de la promotion des patrimoines et du développement du tourisme, l’acquisition de matériels pour améliorer les capacités d’action et de réaction des forces de sécurité, la mise en affermage de 3 hôpitaux de zone pour garantir une prise en charge de qualité aux patients, la création du Conseil du numérique qui traduit la volonté de mettre sur orbite notre pays sur le plan du développement numérique. Autant de décisions prises et de chantiers ouverts en très peu de temps.
La question de l’emploi des jeunes est une préoccupation majeure de mon Gouvernement. Je sais combien les populations sont impatientes, voire critiques par rapport à la situation de précarité dans laquelle vit une grande partie de notre jeunesse. Je ne puis m’en satisfaire. Je prends ici l’engagement de veiller à ce que l’attente ne soit pas trop longue.
Nous avions longtemps pensé notre développement comme une série de petites retouches sectorielles à court terme et sans aucun creuset économique structuré. Nous avions pris l’habitude de traiter à chaud les problèmes et de nous contenter de solutions limitées aux circonstances qui les ont générées. Nous avions manqué de vision globale pour notre pays.
Comme vous le savez déjà, le choix de mon Gouvernement a été de concevoir un vaste programme d’actions à la fois global, ambitieux et visionnaire, qui affiche clairement notre volonté d’engager des réformes profondes pour impulser une nouvelle dynamique de développement dans notre pays. Ce programme vous a été longuement exposé dans les détails lors de son lancement le vendredi 16 décembre 2016.
Il produira d’autant plus de résultats que les actions d’assainissement du cadre macroéconomique et de maintien de la stabilité ainsi que la transformation structurelle de notre économie seront poursuivies.
Aucune économie, au 21ème siècle et dans un monde globalisé n’est viable en dehors d’une intégration sous régionale et régionale renforcée, dans le respect des critères de convergence définis.
De ce point de vue, nous avons décidé de dynamiser notre coopération avec les pays de la CEDEAO, en particulier avec le Nigéria par la création d’un guichet unique pour promouvoir des échanges à travers le renforcement du système d’intelligence économique et la facilitation des actions spécifiques de coopération économique.
La transformation structurelle de notre économie exige également de faire de la fiscalité un véritable outil d’impulsion capable de favoriser l’emploi et l’entreprenariat. A ce sujet, les secteurs touristique, culturel, agricole et le secteur du numérique représentent un gisement d’emplois pour la jeunesse.
Nous devons être en mesure de mobiliser de manière stratégique les ressources financières nécessaires à nos ambitions, par des mécanismes novateurs de mobilisation des ressources privées en complément des ressources propres et des financements publics extérieurs.
MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE,
HONORABLES DÉPUTÉS,
Je voudrais, devant votre auguste assemblée, rassurer mes compatriotes de ce que les réformes audacieuses déjà engagées et celles à venir, sont bien pensées, conçues et évaluées avec méthode et rigueur. Elles seront, j’en suis convaincu, plus porteuses d’efficacité économique, de justice dans l’accès aux services publics de qualité, de confiance entre les collectivités, les entreprises et les citoyens.
Ma conviction est que l’environnement politique et économique, en dépit du contexte international et sous régional peu favorable, augure de bonnes perspectives pour booster la nouvelle dynamique de développement de notre pays. L’année 2017, qui s’annonce sous de bons auspices, marquera le début visible de cette transformation.
La loi sur le Partenariat Public Privé (PPP) et l’amélioration du climat des affaires favoriseront sans nul doute un développement certain du secteur privé.
Dans le cadre de l’appui à la compétitivité des entreprises commerciales, nous mettrons l’accent sur la promotion des Petites et Moyennes Entreprises/Petites et Moyennes Industries (PME/PMI). De même, nous veillerons au respect des principes de la libre concurrence et à la mise en place de mesures incitatives pour l’exportation.
Le Gouvernement poursuivra l’extension du réseau routier bitumé par l’exécution de grands chantiers routiers, des travaux de construction, d’entretien et de réhabilitation des pistes rurales, la sauvegarde du patrimoine routier et la promotion de logements économiques et sociaux.
Le secteur de l’éducation me tient particulièrement à cœur. Les actions phares à engager concernent entre autres la création et l’opérationnalisation d’une Agence pour la Qualité et l’Evaluation dans l’Enseignement Supérieur ; la mise en œuvre de la déconcentration et de la décentralisation de la gestion de l’Education à travers la constitution d’un pool d’Inspecteurs départementaux ; l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants ; la poursuite des recrutements d’enseignants dans les trois ordres d’enseignement, la promotion de l’alphabétisation et de l’éducation des adultes.
MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE,
HONORABLES DÉPUTÉS,
Comme vous le constatez, le travail à accomplir est immense, autant que la volonté d’agir avec efficacité et une foi inébranlable.
Nous sommes, mon Gouvernement et moi, plus que jamais déterminés à travailler sans relâche pour renforcer l’image de marque de notre pays à travers l’innovation. Nous sommes un pays de dimension modeste sur le plan géographique certes, mais nous avons du génie et pouvons surprendre le monde. Il nous faut du courage, beaucoup de courage pour garder un rythme soutenu dans l’effort et la persévérance. Nous avons besoin de rester unis dans la paix et la cohésion sociale pour relever les défis qui s’imposent à notre pays afin d’assurer à nos enfants un avenir meilleur.
Le diagnostic est fait, les remèdes sont identifiés et la machine est en voie d’être relancée. Si ma démarche est comprise, il nous faudra un peu plus de patience. Mais nos rêves ne deviendront réalité que si nous portons tous les mêmes espoirs, changeons de mentalité, faisons nôtres les valeurs cardinales telles que le respect de l’autorité, de la loi et de la chose publique.
Aucune main ne sera de trop face à la tâche qui nous attend, et je puis vous assurer qu’en conjuguant nos efforts pour l’intérêt général, nous parviendrons à faire de notre pays, un pays stable, un pays uni et de paix, un pays à économie prospère et de bien-être partagé.
HONORABLES DÉPUTÉS,
J’ai bien conscience que les défis auxquels nous devons faire face sont réels et immenses, mais nous les relèverons ensemble patiemment, méthodiquement en établissant les priorités et les programmes de redressement. Je voudrais pour cela vous donner l’assurance que je garderai toujours à l’esprit l’intérêt général, rien que l’intérêt général.
Ma conviction c’est que ce mandat sera celui de la responsabilité, de la reconnaissance du devoir envers notre pays, devoir que toutes les générations, présentes et futures devront accepter dans la joie et non à contrecœur, avec cette certitude qu’il n’y a rien de plus réconfortant et de plus satisfaisant pour l’esprit que de se donner tout entier à une tâche difficile.
J’ai la certitude de pouvoir remettre notre pays sur le chemin du développement même si je dois redouter et peut-être éprouver des difficultés de parcours.
Je voudrais terminer mon message en souhaitant à chacun de vous, à vos familles respectives et à tout le peuple béninois et aux amis du Bénin, mes Meilleurs Vœux pour l’Année 2017.
Vive le Bénin ! Je vous remercie.
La rédaction