Le secteur de l’enseignement secondaire au Bénin va changer bientôt de visage. Le Gouvernement vient de bénéficier à cet effet d’un important financement en l’occurrence d’un accord de crédit. Lequel a été examiné par les députés après l’étude du premier point de leur ordre du jour relatif au message du chef de l’Etat sur l’état de la nation.
Le dossier concerne le projet de loi portant autorisation de ratification de la convention de crédit signée le 8 juillet 2016 entre la République du Bénin et l’Agence française de Développement (AFD) dans le cadre du financement du projet « Soutien à l’enseignement secondaire (SENS » au Bénin. Le crédit porte sur un montant de 15 millions d’euros équivalant à 9,9 milliards F CFA environ sur un coût global du projet évalué à 10, 495 312 milliards F CFA. Le projet de loi a été adopté à l’unanimité des députés présents et représentés qui ont tous loué la pertinence de l’accord pour le développement de l’enseignement secondaire. En effet, cet accord de prêt vise à soutenir le ministère de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique dans la mise en œuvre du Plan décennal de développement du système éducatif (PDDSE) et à résoudre certains problèmes auxquels est confronté ce secteur de l’enseignement secondaire notamment le manque criard d’infrastructures scolaires. A ce titre, l’accord prévoit la construction de 750 salles de classe et 370 blocs administratifs, de magasins et de points d’eau dans plusieurs écoles des départements cibles du projet à savoir Borgou, Alibori, Zou, Collines, l’Ouémé et le Plateau. Ce qui permettra au Bénin d’améliorer le ratio nombre d’élève et salles de classe. Les députés ont voulu savoir les critères qui ont concouru au choix de ses six départements uniquement d’autant que les problèmes du secteur de l’enseignement secondaire sont les mêmes sur l’ensemble du territoire national. Le gouvernement représenté par le ministre chargé de l’Enseignement secondaire, Lucien Kokou a apporté des éléments de réponse à cette préoccupation des députés. Les parlementaires n’ont pas manqué d’insister au gouvernement de suivre rigoureusement les travaux pour éviter qu’il y ait d’éléphants blancs à la fin du projet qui ne tardera pas à être effectif avec l’accord de prêt de l’AFD dont la ratification vient d’être autorisée par l’Assemblée nationale?
Th. C. N.