Devant les députés, le président béninois a dressé le bilan de ses huit premiers mois à la tête de l'État.
« Mon mandat ne sera pas celui des fausses promesses mais plutôt celui de la responsabilité », a déclaré Patrice Talon dans son premier discours à la Nation, jeudi 22 décembre, moins d’une semaine après avoir lancé en grande pompe son programme d’action gouvernementale pour les cinq années à venir.
Devant le Parlement, le président béninois a dressé un sombre tableau de la décennie Boni Yayi dont il a hérité à sa prise de fonction au mois d’avril dernier, dénonçant le clientélisme, le niveau élevé de pauvreté, l’état de l’administration « quasi léthargique » ou encore les faiblesses du système éducatif. « Aujourd’hui encore notre pays va mal », a concédé le chef de l’État, qui s’est dit conscient des attentes de ses concitoyens et de leur « impatience ».
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