Les différents acteurs du football béninois, ont installé vendredi après-midi, à Cotonou, sous l'égide du président béninois Patrice Talon, un comité exécutif transitoire de 21 membres pour conduire à la renaissance de football béninois, a annoncé le ministre béninois des Sports, Oswald Homéky.
S'exprimant à l'issue de la cérémonie d'installation des membres de ce comité transitoire, Oswald Homéky a indiqué que ce comité exécutif transitoire qui sera présidé par le président de la Fédération béninoise de football, Anjorin Moucharafou, aura une mission de 18 mois.
"Au cours de cette mission, ce comité aura la responsabilité de toiletter les textes pour enlever la discrimination qui empêchait certains acteurs de football de postuler aux différents postes du comité exécutif de la FBF, de définir les cahiers de charges pour la reprise des championnats et enfin de valider la feuille de route qui doit conduire à la renaissance du football béninois", a-t-il expliqué.
Le 10 juin dernier, après une période de normalisation de la crise qui a secoué le football béninois depuis septembre 2014 suite à la suspension du Bénin par la CAF pour deux ans de toutes les compétitions à catégorie d'âge, du fait que la sélection nationale béninoise U17 a aligné lors du match aller contre le Mali dans le cadre des éliminatoires du Championnat U17 Niger 2015, quatre joueurs dont l'âge est supérieurs à celui de la catégorie, et une suspension par la FIFA, pour la non tenue en mai dernier du congrès électif des membres du bureau exécutif de la FBF, Anjorin Moucharafou a été porté à la tête de l'instance faîtière du football béninois.
Cette élection a permis la levée de la suspension de la FIFA pour que la sélection nationale de football du Bénin, "les Ecureuils" affrontent son homologue de la Guinée Equatoriale (2-1) deux jours plus tard à l'occasion de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2017.
A la veille de ce congrès électif du comité exécutif de la FBF, où Anjorin Moucharafou était le seul candidat en lice, ses adversaires ont saisi le tribunal de première instance de la ville de Porto-Novo, qui a prononcé l'interdiction de l'Assemblée générale élective. Une décision dont le comité de normalisation affirme avoir été informée seulement après la tenue du scrutin.
A cet effet, le juge du Tribunal de première instance de Porto-Novo, Issoudine Ibrahim a délivré des mandats d'arrêt contre tous les membres qui ont pris part au congrès électif de la FBF du 10 juin dernier, pour avoir fait entrave à la justice.