Le Secrétariat administratif de l’Assemblée Nationale à Porto-Novo a accueilli le vendredi 23 décembre dernier, un atelier de restitution de l’étude du cadre juridique de l’économie numérique en République du Bénin. Etaient présents des députés, des experts en économie numérique, des entrepreneurs du numérique, des experts de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif). Il s’agit d’un atelier qui fait suite à celui organisé les 6 et 7 octobre derniers à Grand Popo par le Parlement béninois avec le soutien de l’Oif et au cours duquel, les députés ont été sensibilisés sur les enjeux et défis des cyber-législations pour le développement de l’économie numérique au Bénin. Au cours de la rencontre du vendredi dernier, les participants se sont imprégnés des résultats de l’étude des différentes recommandations de l’atelier de Grand-Popo et ont pu se faire une idée des meilleures options qui pourraient permettre l’instauration d’un cadre juridique en phase avec l’évolution technologique. Lors des échanges, l’expert de l’Oif, Arnaud Tessalonikos, a exposé la problématique de l’applicabilité d’un cadre réglementaire du numérique au Bénin. En définitive, il n’est pas superflu de dire que le Bénin peut bien se lancer dans l’économie numérique. A cet effet, l’expert Arnaud Tessalonikos a félicité le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, pour avoir pris très tôt le taureau par les cornes. Selon lui, le Bénin peut bien devenir le premier pays au monde à se doter d’un Code portant cadre juridique de l’économie numérique. Il a d’ailleurs été soutenu dans ses propos par le Directeur Adjoint de l’Economie numérique à l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Eric Adja. A en croire ses propos, la vision de Me Adrien Houngbédji de renforcer les connaissances des représentants du peuple sur l’économie numérique rentre dans la droite ligne de la vision du Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, de faire du numérique un levier de développement du Bénin.
Karim O. ANONRIN