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Audit organisationnel et institutionnel à la Ccib
Publié le mercredi 28 decembre 2016  |  Autre presse




Sèhouéto doit aller loin, nouveau départ oblige

Au nom du nouveau départ et de la rupture, le ministre en charge du commerce doit aller très loin dans la vérification de la gestion au niveau de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin. Outre l’audit organisationnel et institutionnel, il doit envisager l’audit financier et prendre avec les membres du gouvernement les dispositions qui s’imposent. Cela va de l’intérêt général de la nation.

C’est déjà heureux qu’en dépit des communications offensives pour noyer la vérité, le ministre en charge du commerce et de l’industrie ait pris ses responsabilités. Il a d’ailleurs agi en visionnaire. Dès les premières informations, il a le 08 novembre dernier lancé l’audit organisationnel de la Ccib. Mieux, le 08 décembre soit un mois plus tard, il a exigé qu’on lui fasse tenir les comptes bancaires, les dépôts à terme et les points éventuels de placements. Rigoureux dans sa démarche, il a le 13 décembre, accusant réception d’un courrier du président de la Chambre, insisté qu’on mette à sa disposition afin de lui permettre de mieux apprécier les recommandations de l’auditeur, le rapport de l’audit, les notes conceptuelles et les différents documents élaborés dans le cadre dudit audit.
La démarche du ministre honore le nouveau départ promis par le président de la République son excellence Patrice Talon. Seulement, on ose croire que les choses ne resteront pas à l’étape d’échange de correspondances. On espère que le ministre Lazare Sèhouéto saura démontrer qu’il mérite de faire partie de cette première équipe du président Talon qui opère déjà un changement radical dans la forme de gouvernance au sommet de l’Etat. Il est primordial qu’il emboite les pas à celui-là qui lui a fait confiance en le nommant ministre. Car, ce qui se passe à la Ccib dépasse l’entendement. Voilà une institution qui attend le dernier mois de l’année pour faire une avance soit carrément un prêt de 108 millions de Fcfa afin de payer les salaires et assurer son fonctionnement. C’est une grande aberration.
L’autre chose est que les acteurs mêmes ont commencé par se rendre compte de la bêtise dans laquelle ils étaient. A cet effet, la semaine écoulée, lors de l’assemblée consulaire ils ont dû prendre la décision de rationnaliser l’utilisation des véhicules achetés. Ces véhicules dédiés aux tout puissants membres du Bureau exécutif doivent quitter le statut de véhicules de fonction pour celui de véhicule de services.
De même, nous avons appris que depuis que nous avons commencé par mettre sous presse certaines informations relatives à la violation des textes de l'institution, à la gabegie financière ou dilapidation des ressources, certains élus n'hésitent plus à taper du poing sur la table pour dire ouvertement ce qui ne va pas. Ce n'est que le début. Il faut simplement remarquer que nos dénonciations sont d’ores et déjà en train de payer. Mais il y a encore plus grave à dire. C’est pourquoi les ministres en charge du commerce et des finances doivent faire honneur à la rupture. Déjà dans nos prochaines parutions nous publierons des révélations sur cet audit organisationnel. Affaire à suivre.

Rock Judicaël HOUNWANOU
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