Le directeur général du Fonds national de promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes a procédé, mercredi 28 décembre à Cotonou, à la remise officielle de chèque pour le financement de huit projets de jeunes. Les 17 millions 500 mille F CFA reçus sont destinés à des activités d’agrobusiness.
Huit nouveaux projets de jeunes entrepreneurs ont reçu l’adhésion du Fonds national de promotion de l’entreprise et de l’emploi des jeunes (FNPEEJ). Présents dans le secteur de l’agrobusiness, ces jeunes bénéficient d’une enveloppe globale de 17 millions 500 mille francs CFA, à travers le Réseau national des caisses villageoises d’épargne et de crédits autogérées du Bénin (RENACA). De quoi soulager Modeste Tihounté Kérékou, directeur général du FNPEEJ qui se bat pour sortir les projets de jeunes de l’ornière de certains systèmes financiers décentralisés. « Notre institution a enregistré au cours de l’année 2016 des demandes de lignes de crédits dont certaines en provenance de trois SFD avec lesquels le FNPEEJ a quelques difficultés. Ces demandes concernent 156 projets de jeunes », explique-t-il, lors de la cérémonie de remise officielle de chèque au partenaire technique. Pour ne pas pénaliser les demandeurs, il a négocié et obtenu de trois partenaires techniques, à savoir RENACA, APHEDD Fiance et PEBCo-BETESDA, l’engagement de prendre en charge les dossiers en souffrance. « Le dispositif d’intervention du FNPEEJ se fonde sur la stratégie du faire-faire qui consiste entre autres à contractualiser avec les systèmes financiers décentralisés, partenaires techniques de l’institution », précise-t-il.
Pour la nouvelle année, le directeur général du FNPEEJ assure que les activités de son institution devront reprendre de plus belle. « Nous envisageons de financer 500 entreprises de jeunes et 50 micro, petites et moyennes entreprises avec des partenariats de type nouveau surtout avec les banques », assure-t-il. Modeste Kérékou ajoute que le FNPEEJ devra élargir les secteurs de financement. De réelles mutations qui, à l’en croire, permettront de repositionner l’institution en lien avec la vision du gouvernement, de restructurer le tissu économique en vue d’obtenir de la croissance et de lutter contre le chômage et le sous-emploi des jeunes. « Notre leitmotiv est de mettre la jeunesse entreprenante au travail par le financement pérenne des initiatives économiques des jeunes, ce qui leur offre non seulement la capacité de s’auto-employer mais aussi de créer des emplois pour d’autres jeunes », conclut-il?
Gnona AFANGBEDJI