Dans le cadre de la mise en exécution effective des opérations de déguerpisse-ment, le ministère du cadre de vie et du développement durable, a initié une rencontre hier, mercredi 28 décembre avec les responsables de la Mairie de Cotonou. Il en ressort que le lundi 2 janvier 2017 reste l’échéance butoir.
Intrépide dans sa résolution de libération des espaces publics, le gouvernement n’entend pas céder. Lundi 2 janvier prochain, sans faille, les occupants du domaine public doivent avoir plié bagage de façon spontanée au risque de se faire expulser par l’appareil gouvernemental. Contrairement aux rumeurs faisant état de probable moratoire voire de rétropédalage, le gouvernement confirme, insiste et signe. En séance de travail avec la mairie de Cotonou, le ministère du cadre de vie et du développement durable a réaffirmé la volonté du gouvernement d’aller au bout de cette décision. Une décision dont le but est de redonner aux villes du Bénin une meilleure attractivité. Les installations anarchiques et l’encombrement des trottoirs et terre-plein centraux participent de la dégradation du cadre de vie et ont pour conséquences,le manque d’attractivité et d’hygiène, le dysfonctionnement des principales agglomérations, la perturbation de la circulation, l’augmentation des risques d’accidents, la paralysie de la mobilité… Un tel état de choses contraste avec la vision du chef de l’Etat pour le Bénin. La mairie devra alors jouer sa partition en accompagnant activement le gouvernement dans sa mesure de libération du domaine public. Par ailleurs, les mesures d’accompagnements proposées ont également été au cœur des échanges. Pour l’heure, rien n’a été retenu. Le ministère a pris acte des propositions de la mairie et les réflexions se poursuivent. Ce qui reste certain et inamovible, c’est qu’à la date du 2 janvier 2017, les occupants rétifs devront, sans ménagement, subir la rigueur de la loi.