L’expérience politique de l’ancien président de la république, Nicéphore Dieudonné Soglo continue d’être sollicitée pour répondre aux divergences politiques qui secouent les pays africains, notamment le Gabon. Après sa première visite où il a développé au président, le bien-fondé de son initiative qui est d’œuvrer pour le retour à la démocratie au Gabon, le Professeur agrégé des Facultés de Sciences économiques et de gestion, Albert Ondo Ossa, accompagné de sa collègue Sandrine Souah Aklerey, ont été reçus en audience le mardi 7 décembre 2016, au domicile du président maire. Cette fois-ci, pour rendre compte au président Soglo du travail qui a été abattu depuis leur dernière rencontre et solliciter son aide en vue d’atteindre cet objectif. « Nous avons toujours besoin de lui », a fait noter le Professeur, avant de préciser leur présence dans le but de le sensibiliser davantage pour bénéficier de son expertise et de ses conseils afin de répondre aux besoins du Gabon. Un pays qui, selon ses explications, traverse une situation catastrophique et qui l’empêche de se libérer politiquement. « Il faut que le Gabon devienne une économie forte qui puisse impulser les nations en Afrique », a-t-il ajouté. Un objectif qui ne peut se réaliser sans les conseils du président Nicéphore Dieudonné Soglo dont, le Professeur reconnait son panafricanisme, son expérience avérée en politique et aussi sa maitrise des mutations internationales. « Il ne s’agit pas de brûler le Gabon mais plutôt de voir comment il peut avoir des mutations dans ce pays qui profite non seulement au Gabon mais l’Afrique toute entière », a-t-il noté. En termes de conseils, l’ancien maire de la ville de Cotonou, le président Nicéphore Dieudonné Soglo, a convié ses hôtes à faire preuve d’intégrité et à créer une cohésion avec les populations gabonaises pour arriver à bout de leurs intentions. Aussi, il a attiré leur attention sur la nécessité d’assurer aux populations, un avenir meilleur, qui ne peut se réaliser sans l’appui et la communion des autres pays africains. « Nous devons nous donner la main. Le combat que nous menons est long et nous sommes prêts de le gagner. Il faut tendre la main vers ceux qui vont dans la même direction que nous », a-t-il expliqué. Des conseils que devra mettre en pratique le Professeur des facultés de sciences économiques et de gestion afin d’apporter des mutations politiques au Gabon. Toujours au cours de leur entretien, le président Soglo a bénéficié de ses hôtes, d’un document synthèse de leur analyse sur la situation au Gabon. Une analyse qui part de la mutation qu’il y a sur le plan international et qui impacte le développement des pays africains pour déboucher sur une interpellation à la mobilisation desdits pays pour se libérer de la dictature, et avoir des Etats démocratiques qui répondent aux aspirations des populations.
Rastel DAN