A la Banque of Africa (Boa-Bénin), il y a une situation qui perdure et qui met la clientèle en difficulté. Depuis un certain temps, les ordres de virement qui devraient être crédités dans un délai de 72h, selon la loi, traînent en longueur et dépassent même dès fois10 jours. Est-ce de la mauvaise foi ou l’incompétence des gestionnaires de compte ? Toujours est-il que cette situation cause de nombreux dommages à la clientèle qui a du mal à honorer à temps les engagements pris envers les partenaires. Nous n’en voulons pour preuve que le cas d’un structure de la place en l’occurrence la Coopération technique belge (Ctb) qui a déposé un ordre de virement depuis le 16 décembre 2016 et qui, jusqu’à la date d’hier, jeudi 29 décembre 2016 à 15h, n’a pas vu son compte débité. Depuis le 16 décembre, 10 jours ouvrables sont passés sans que le client soit satisfait. Cette situation est autant dommageable pour la société qui doit faire son bilan de fin d’année que pour les prestataires qui attendent d’être payé safinde passer d’agréables moments de fête.
Approchée, la banque fait savoir que c’est une omission. Cette justification parait légère de la part d’une structure telle que la Boa. Alors que les textes prévoient un délai de 72 heures pour créditer les ordres de virement et les chèques, il faut en plus que le client aille faire le pied de grue à la banque avant d’être satisfait. Cela cause de nombreux dommages et intérêts aux clients de la Boa puisque dans la plupart des cas, ils sont en contrat avec des clauses précises qui stipulent qu’une fois le marché exécuté, le prestataire doit rentrer en possession de ses fonds à une échéance donnée. Mais ce délai n’est souvent pas respecté du fait qu’à la Boa, les ordres de virement ne sont pas pris en compte dans le délai imparti. Du coup, le client perd en crédibilité au niveau de ses prestataires et de l’autre structure bancaire qui doit recevoir les fonds. Cet état de chose est décrié par plus d’un client et il est maintenant temps que les responsables de la Boa-Bénin prennent la mesure de la situation afin de corriger le tir. Quand on affirme être le premier réseau bancaire au Bénin avec comme slogan : « La force d’un groupe, la proximité d’un partenaire » cela doit se refléter dans la prompte satisfaction des besoins de la clientèle.
Mike MAHOUNA