(Gros engins et militaires sur le terrain)
Le gouvernement de la Rupture ne renonce pas à la libération des emprises du domaine public. A Cotonou, un plan d’opérationnalisation a même été adopté. Il connaîtra un début de concrétisation à compter de ce lundi 02 janvier 2017.
Les occupants illégaux des trottoirs et terre-pleins centraux des principales villes du Bénin devront déguerpir de force à partir de ce lundi. Ils n’auront aucune excuse. Le gouvernement est engagé à assainir le Bénin. Et il ne compte nullement fléchir dans cette mission devant permettre d’assurer davantage la circulation des biens et des personnes. Un plan d’opérationnalisation a d’ailleurs été publié la semaine écoulée. Il doit être exécuté par le génie militaire avec l’appui renforcé de la police et de la gendarmerie. A en croire le contenu dudit plan, les occupants illégaux installés aux abords de l’axe carrefour Loterie nationale du Bénin (Lnb)- Ancien pont (de la poste à l’Eglise Notre dame) et le tronçon Ancien pont-Gaston Nègre- Béninoise- Pk3- Le Bélier, devront lever obligatoirement lever l’ancre ce jour. Il faut rappeler qu’au cours du Conseil des ministres du 30 novembre 2016, renforçant une décision du ministère du Cadre de vie, le gouvernement a décidé de faire libérer les emprises du domaine public. C’est une opération qui se fera en deux phases. La première consistera à rendre disponibles tous les trottoirs et terre-pleins centraux des principaux axes routiers dans les principales villes au 31 décembre au plus tard. La seconde phase devra, elle, porter surles trottoirs et terre-pleins centraux des autres axes urbains, espaces publics entre trottoirs et alignements des propriétés de toutes les voies primaires et secondaires urbaines. Sur le terrain,depuis la prise de la décision jusqu’au 31 décembre 2016, certains citoyens honnêtes ayant compris l’enjeu de l’initiative, ont commencé à quitter eux-mêmes les espaces occupés. Par contre, d’autres ignorent toujours la décision du gouvernement. Ils devront assumer les lourdes conséquences de leur entêtement dans les prochaines heures puisque le gouvernement compte coûte que coûte exécuter les mesures annoncées.
Mike MAHOUNA