L'opération de libération des espaces publics est à sa phase dépressive. Annoncé pour le 02 Janvier 2017, le déguerpissement forcé a démarré tôt ce Mercredi 04 Janvier avec au commande le préfet du Littoral, Modeste TOBOULA sous une forme escorte policière. Conformément au calendrier établit , c'est l'axe HOUÉYIHO-FIDJROSSE qui a fait aujourd'hui les frais.
Cris, pleurs, grincements de dents. Les populations n'en croyaient pas à leurs yeux. Une population impuissante sous la force dévastatrice des Bulldozers. Ateliers, Boutiques, Hangars, étalages, panneaux publicitaires, enseignes lumineux, terrasses et même des arbres n'ont guère échappé aux assauts de l'équipe de déguerpissement armée jusqu'aux dents. La forte mobilisation des unités de défense et forces de l'ordre et même les sapeurs pompiers sans occulté le génie militaire qui exécute l'opération de démolition en est une parfaite illustration. En effet, en lieu et place d'une résistance, c'est plutôt l'adhésion de la population riveraine qui surprend plus d'un.
Modeste TOBOULA , porté en triomphe par une population enthousiasmée.
Le préfet du Littoral a conduit en personne l'opération. L'autorité préfectorale a veillé au grain du début jusqu'à la fin de l'opération. Par endroit, le bouillant préfet du Littoral est contre toute attente, fortement ovationné suite à des décisions jugées raisonnables par la foule en déplacement. C'est le cas d'une maison détentrice d'un titre foncier, visiblement dans l'emprise. Mais le préfet en bon manager a ordonné qu'on laisse pour l'instant sa démolition. Le propriétaire de ladite maison, est convoqué à la préfecture Lundi prochain avec tous les papiers pour des clarifications.
L'absence remarquable du Maire Lehady SOGLO
L'opération coup de poing de ce matin a enregistré l'absence de la première autorité de la ville de Cotonou. L'autorité municipale a brillé par son absence notoire. Certains observateurs déplorent l'acte de Lehady SOGLO, qualifié de boycott de l'opération. Selon certaines indiscrétions, la Mairie de Cotonou est à l'origine de ces occupations anarchiques. Ce qui justifie l'absence du Maire selon certaines victimes.
L'opération va se poursuivre à Cotonou jusqu'au 07 Janvier selon le calendrier établi.
Yves DAH-GOUNON, Authentique TV