L’investisseur, Abdel Kader Moutaïb, d’origine marocaine, s’annonce encore au Bénin. Le patron du Groupe des entreprises Emcr (Gee) qui a été malmené injustement par le régime défunt a décidé de se réinstaller au Bénin pour poursuivre ses projets d’investissement. C’est la substance de l’information reçue dans la soirée du mercredi 4 janvier 2017 de sources dignes de foi. Une chance donc pour Patrice Talon et son gouvernement.
Bonne nouvelle pour le Bénin. L’un des principaux investisseurs, d’origine marocaine qui s’était vu obligé de fermer la plupart de ses entreprises au Bénin, est de retour. Selon les confidences faites par des personnalités marocaines, Abdel Kader Moutaïb compte non seulement réactiver ses entreprises fermées, mais aussi rappeler ses autres amis et partenaires investisseurs. A écouter ses proches, l’homme ne s’est pas découragé suite aux désagréments que l’Etat béninois lui a fait subir par le passé. Il n’a pas voulu tenir compte des souffrances et difficultés à lui causées par le régime défunt. Abdel Kader s’est dit sidéré par le contenu du Programme d’actions du gouvernement actuel. Ses anciens associés béninois disent avoir été déjà contactés pour la reprise des affaires. Ils confient que Kader a été attiré par le partenariat public-privé instauré désormais au Bénin.
Dans un délai très court, on annonce la poursuite des travaux de construction de l’hôtel 5 étoiles de Djassin à Porto-Novo et la reprise des activités de la compagnie Airways à Cotonou. En ce qui concerne l’arrivée d’investisseurs, des sources proches du Ministère du développement indiquent que le Marocain Kader a déjà conduit au Bénin une équipe du conseil municipal de Fès (une ville impériale du Maroc). Cette équipe a travaillé avec le Ministère et la mairie de Cotonou dans le cadre d’un partenariat qui sera concrétisé très bientôt. D’autres opérateurs économiques sont annoncés pour très bientôt, selon nos sources.
Abdel Kader Moutaïb est l’investisseur marocain qui a gagné le marché de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Il a réalisé les travaux (les lots à lui attribués) avec succès, mais a été bloqué, plus tard, par la "la béninoiserie" de certains cadres béninois. Incompris, il a été maltraité et jeté en prison. Il en est ressorti plus tard, tout blanc. L’Etat béninois, assigné, va perdre ensuite, face au Groupe Gee dont Abdel Kader Moutaïb est le patron. Sauf nouvelle décision contraire, l’Etat béninois devrait payer à Gee plus de trente milliards de FCfa de dommages. L’entrepreneur n’en fait pas une histoire, car, il estime que le régime Talon n’en est pour rien. Il revient poursuivre ses affaires pour le développement de ce pays qu’il aime et dans lequel il investit depuis bientôt 10 ans.
Félicien Fangnon