(Plus de 80% des occupants se sont exécutés)
Le préfet du département du Borgou, Djibril Mama Cissé a entrepris hier, une descente dans les différents quartiers de la commune de Parakou pour constater l’effectivité de la libération des espaces et domaines publics de la ville, conformément à la décision gouvernementale. L’autorité préfectorale était accompagnéepour la circonstance de Charles Toko, maire de la municipalité de Parakou, du directeur départemental du cadre de vie et des forces de défense et de sécurité. Les axes Place Bio Guéra-CHUD ; Carrefour Loterie nationale-Lycée Mathieu Bouké ; etc. ont reçu la visite du préfet Djibril Mama Cissé et de sa délégation.
A l’issue de cette descente de terrain, la délégation du préfet a pu constater que plus de 80% des domaines et espaces publics dans la ville de Parakou ont été libérés par les occupants sans y être contraints. Le préfet Djibril Mama Cissé s’en est réjoui et a salué l'esprit patriotique des occupants qui se sont exécutés.
Cependant, il a été également constaté, que plusieurs citoyens ont laissé des édifices, c’est-à-dire des pans de murs et terrasses qu'il reviendra démolir dans les jours à venir.
Le nécessaire coup de pouce de l’administration centrale
Quel est le sort des gravats, pans de murs, terrasses et autres installations abandonnés par les occupants qui ont libéré les espaces publics ? Ce sort est bien connu, il s’agira de démolir et de les enlever afin d’entamer la modernisation de la cité des ‘’Koburu’’. Et c’est justement à ce niveau que se situe le talon d’Achille de mairie de Parakou et de la préfecture du Borgou. Les deux structures ne disposent pas des moyens nécessaires pour y faire face. C’est pourquoi, le préfet Djibril Mama Cissé lance un appel à l’endroit du gouvernement du Président Patrice Talon pour que ce volet soit vite pris en compte, surtout que la municipalité de Parakou, est un meilleur élève par rapport à cette mesure où les populations se sont exécutés sans afficher aucune résistance.
Marx CODJO (Br/Borgou-Alibori)