Voici les principales informations de journaux béninois parus vendredi :
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LA NATION
La question de la transhumance pastorale au Bénin a été le premier dossier examiné par l’Assemblée nationale jeudi à Porto-Novo. Celle-ci émane du député Moukaram Adjigbadé qui a dénoncé les problèmes auxquels sont confrontées certaines populations béninoises victimes des violences souvent avec des morts d’hommes de la part des éleveurs transhumants du Niger et du Nigeria. La gestion de la transhumance est une préoccupation pour le Gouvernement, assure le ministre chargé de l’Agriculture, Delphin Koudandé. Pour éviter que cette transhumance soit pratiquée sur fond de tensions, certaines dispositions législatives, réglementaires, techniques sont prises. Le cadre législatif et réglementaire qui régit actuellement la transhumance au Bénin ne permet pas de contenir les conflits et de protéger les populations, a avoué le ministre. Mais le Gouvernement n’est pas resté les bras croisés face au phénomène, souligne-t-il. A cet effet, un Code pastoral et un Code de l’élevage sont en cours d’élaboration pour assurer une meilleure gestion de cette activité, poursuit le ministre.
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MATIN LIBRE
Des sanctions disciplinaires viennent d’être prononcées à l’endroit du Brigadier des douanes Mamadou Bio Yaou Moctar et des agents de constatation des douanes, Alatche Babatundé, Zountchémè Bienvenu et Aclassato M.S. Giscard. Ces agents de la douane ont été punis de quarante-cinq (45) jours d’arrêt de rigueur pour avoir fait montre de légèreté et de mauvaise exécution de services. Ils sont accusés d’avoir laissé sortir deux conteneurs de boissons alcoolisées du Port autonome de Cotonou, des véhicules d’occasion sans aucun contrôle douanier. Il est reproché à l’un d’entre eux, d’avoir utilisé un véhicule administratif pour transporter des boissons étrangères. Leur sanction a été corsée par le ministre des finances qui a décidé de leur radiation du tableau d’avancement pendant deux années consécutives.
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24 HEURES AU BENIN
La nouvelle carte sécuritaire élaborée par le Gouvernement créera des problèmes de gestion des ressources humaines au niveau des différentes unités et réduit considérablement le champ d’intervention de la gendarmerie nationale. Conformément aux nouvelles dispositions, les gendarmes ne seront plus autorisés à officier dans les villes à statut particulier et les chefs-lieux de département à partir du 1er janvier 2017. Toutefois, quelques unités spécialisées de gendarmerie seront acceptées pour assurer d’éventuels actes soit transmis au Procureur de la République ou de la Police judiciaire. C’est pourquoi, toutes les brigades de recherches installées à Cotonou, Sèmè-Podji, Abomey-Calavi et autres n’existent plus à partir de ce 1er janvier. Même, les compagnies de gendarmerie de ces villes seront supprimées. A la gendarmerie, on voit les nouvelles dispositions comme un coup dur. Plusieurs gendarmes les dénoncent dans les coulisses et attendent le moment approprié pour riposter. A cet effet, ils soulignent que les risques d’insécurité seront nombreux si la nouvelle carte sécuritaire ne tient pas compte de la densité de la population et surtout du champ d’intervention de la gendarmerie nationale dont le rôle pour la préservation de la paix n’est plus à démontrer en raison de la spécificité de la formation de ses éléments.