Le Bénin sera prêt dès le 1er février prochain pour la mise en application du règlement communautaire sur l'harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l'essieu des véhicules lourds sera effective dans tous les pays membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a annoncé samedi à Cotonou, le ministre béninois des Infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey.
S'exprimant lors d'un contrôle inopiné sur la route inter-Etat Cotonou-Bohicon, pour s'enquérir du niveau de respect de la décision communautaire, relative à l'harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l'essieu des véhicules lourds de transport de marchandises, le ministre Hêhomey, a estimé que le Bénin sera au rendez-vous pour la mise en application de ce règlement de l'UEMOA.
"Après plusieurs mois de sensibilisation sur le dispositif de ce règlement de l'UEMOA, nous sommes descendus sur nos voies inter-Etat pour le contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l'essieu des véhicules lourds de transport de marchandises, avant la mise en application de ce règlement communautaire qui va démarrer avec la phase répressive, le 1er février prochain, dans tous les pays de l'espace", a-t-il déclaré.
Adopté en décembre 2005, par le conseil des ministres de l'UEMOA, le règlement relatif au contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l'essieu dans ses Etats membres dont la mise en application devait être effective le 16 décembre 2007 a pour objectif d'éviter la dégradation anormale des routes.
Ainsi, selon les dispositions de ce règlement, tous les véhicules de plus de 51 tonnes de poids total à la charge (PTAC) sont sanctionnés par le paiement de 20.000 FCFA par tonne de surcharge pour le transport national et 60.000 FCFA pour le transport international. En plus de la sanction, les services compétents procèdent au délestage de la surcharge aux frais de son propriétaire.
"La non application des dispositions de ce règlement communautaire a pour conséquence la surcharge routière dans les pays de l'espace qui est à l'origine, des dégradations précoces des routes, l'insécurité routière, mais aussi, le coût de transport élevé pour la collectivité", a souligné M. Hêhomey. F