Les producteurs de coton de Péhunco formés sur les réformes de l’AIC-Nouvelle Génération

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Publié le mercredi 11 janvier 2017 | ABP

Les membres des Coopératives villageoises des producteurs de coton (CVPC) ont été formés, mardi, au siège de l’Union communale des coopératives villageoises des producteurs du coton (UComCVPC) de Péhunco, sur les réformes de l’Association interprofessionnelle de coton-Nouvelle Génération (AIC-NG), en présence des responsables du monde agricole de la commune.

Pour Mama Sirou Issaka, Technicien spécialisé en instruction et éducation coopérative (TSIEC) au Secteur communal de développement agricole (SCDA) de Péhunco, bien organiser la filière coton pour son émergence, telle est la mission principale de l’AIC-NG.
Au cours de la formation, les responsables du monde agricole de la commune de Péhunco, Mama Sirou, Kora Yérima Kora (Secrétaire UComCVPC), Séro Yérima Madougou (Gérant UComCVPC) ; etc., ont axé la
formation sur deux principaux thèmes. Il s’agit de l’organigramme de l’AIC-NG et de la procédure de commercialisation du coton graine.
Selon son organigramme, l’AIC-NG est désormais composée de deux familles, à savoir : les cotonculteurs et les égreneurs. Cette vision participative permet à toutes les couches du monde agricole d’être au même niveau d’informations ; a-t-on appris.
Quant à la procédure de gestion opérationnelle de la commercialisation du coton graine, les cotonculteurs doivent mettre plusieurs paramètres en exergue. Selon le TSIEC, ces cotonculteurs doivent d’abord exprimer les besoins de commercialisation ; réviser les kilogrammes de pesage ; identifier les marchés autogérés en disposant d’un dispositif sécuritaire (tonneaux d’eau, plaques d’interdiction du feu, gardiens,
etc.) ; évacuer le coton graine vers les marchés autogérés. Ensuite, les CVPC avec l’appui de l’UComCVPC, vont composer et former l’équipe d’achat.
Pendant la période d’achat du coton dans les marchés autogérés, les membres CVPC doivent avoir un certain nombre de matériels tels que les bons de livraison, les bordereaux et les fiches d’évacuation, les
pèse-poids, les calculatrices, les cahiers et stylos, a insisté le TSIEC.
Ces membres CVPC, doivent, à chaque décade, envoyer le point d’achat de coton graine au SCDA afin que ce dernier envoie les ordres d’affectation à l’usine. Cette dernière à son tour envoie des ordres
d’enlèvement aux transporteurs pour l’évacuation du coton graine vers les usines. Malgré l’ordre d’enlèvement des transporteurs, le TIEC a conseillé les cotonculteurs de s’assurer du bon état des véhicules et de prendre d’ores et déjà des dispositions pour d’éventuels incendies.
«Le prix du 1er choix du coton est de 260 Fcfa/Kg et celui du 2nd choix est de 210 Fcfa/Kg. Vous devez donc tout faire pour que votre coton soit du 1er choix », ont insisté les formateurs.
A signaler au cours de cette formation, la visite d’une délégation de l’AIC de la zone Nord composée du technicien financier Ali Yérima Abdou Raïmi et du chargé des activités de productions, Soulé Mannè
Amadou. Ils ont tous salué la détermination des cotonculteurs et les ont enfin exhortés à donner le meilleur d’eux, quelles que soient les difficultés, pour réussir la campagne cotonnière.

ABP/BYS/TB