Comme de coutume depuis 24 ans, le Bénin a célébré ce mardi 10 Janvier 2017 la fête nationale des religions endogènes. Dans le département de l’Ouémé, c’est le village de Malanwi dans la commune d’Adjarra qui a accueilli les manifestations officielles. ‘’La tolérance’’ entre les frères et amis, c’est le message issu de la consultation du ‘’Fa’’.
C’est le préfet du département de l’Ouémé, Joachim Apyti qui a présidé en personne la cérémonie commémorative de cette édition 2017 de la fête du ‘’Vodoun’’ en présence de l’honorable Augustin Ahouanvoébla, des maires de Porto-Novo, d’Adjarra, des dignitaires du culte ‘’Vodoun’’, des têtes couronnées sans oublier la foule des adeptes et des curieux. Après la kyrielle d’allocutions invitant le peuple à revenir aux valeurs ancestrales, les autorités à divers niveaux ont fait observer que la fête du 10 Janvier décrétée par l’ancien président de la République, Nicéphore Dieu-donné Soglo demeure le label de notre identité culturelle d’où l’obligation de le promouvoir. Pour le préfet Apity, le ‘’Vodoun’’ n’est plus la divinité à cacher au regard de sa présence à travers le monde. Il en veut pour preuve, la présence du ‘’Vodoun’’ en Haiti, en Martinique, en Guadeloupe, au Cuba, au Brésil et aux Antilles du fait du commerce Triangulaire. Après l’étape officielle, place est laissée au ‘’Fa’’ pour l’oracle de l’année 2017 qui recommande la tolérance quelques soient les circonstances entre les concitoyens pour une paix durable. Passée cette phase, les ‘’vodoun’’ ont défilé devant la foule : on pouvait citer, les Zangbéto, Odoudoua, Sakpata, Kininssi, Mamiwata, Ogou, Hèviosso, Tron, Atingali , Egoungoun etc. Fini ce ballet des divinités, les regards sont désormais tournés vers 2018 pour la 25è édition de la fête du ‘’vodoun’’.
Charles HONVOH