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Deuxièmes Etats Généraux de la Presse Béninoise 19 et 20 Février 2014, Cotonou : La presse Béninoise tient ses deuxièmes états généraux |
Par : Jérôme DEGUENON
Les portes de plusieurs organes de presse sont mises sous scellés depuis plusieurs semaines. Sans raisons apparentes, les rédactions de six télévisions et une radio ont été fermées par la HAAC sous exploit d’huissier. Depuis lors, toutes les démarches menées par les différentes associations des professionnels des médias pour ramener l’instance de régulation à de meilleurs sentiments sont restées sans suite. Face au mur de silence qu’affiche la HAAC, les professionnels des médias ont décidé de changer de fusils d’épaule. Dans cette droite ligne, tous les journalistes béninois organisent un géant sit-in demain vendredi au siège de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) sis à côté de la direction générale des douanes à Cotonou. A travers ce sit-in les professionnels des médias entendent dénoncer la violation des droits du peuple à l’information, et le musellement de la presse sous nos cieux. Nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué du président de l’UPMB, Franck Kpochémè.
COMMUNIQUÉ
Un sit-in vendredi pour exiger la réouverture des organes de presse
Le Bureau exécutif de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) invite tous les professionnels des médias, les consommateurs de la presse, les syndicalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les membres de la société civile à un géant sit-in qu’il organise à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication pour dénoncer le chômage prolongé dans lequel le Président de la HAAC a mis des centaines de professionnels des médias du fait de la fermeture, sans mise en demeure de leurs organes et en violation de la loi organique sur la HAAC et du Code de l’information et de la communication. Ce sit-in aura lieu le vendredi 13 janvier 2017 à 7h au siège de la HAAC sis à côté de la Direction générale des douanes et droits indirects.
Peuple béninois, Défenseurs des droits de l’homme, mobilisons-nous pour la sauvegarde de la liberté chèrement acquise.
Plus jamais ça au Bénin.
Le Président de l’UPMB
Franck KPOCHEME
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