Le chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon, à l’occasion d’une brève visite en Côte d’Ivoire le mercredi 11 janvier 2017, a visité les locaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) commune aux 8 Etats membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Au regard des résultats réalisés par la BRVM, en 20 ans d’existence, qui ont fait d’elle la meilleure bourse africaine en 2016, le président béninois a félicité le Directeur général de l’Institution, Kossi Edoh AMENOUNVE et l’ensemble du personnel. « Ce qui est fait est extraordinaire », a dit le président Talon. Le chef de l’Etat du Benin a dit la fierté pour l’Union de disposer d’un tel outil, « indispensable pour le financement des économies » des Etats membres.
Même si la BRVM est sur une pente ascendante, le président béninois estime « qu’il faut aller encore plus loin ». De l’avis de Patrice Talon, ce qui est fait par la BRVM, en tenant compte de sa durée d’existence, est « extraordinaire, mais c’est encore modeste ». « Le ratio n’est pas encore satisfaisant », a dit le chef de l’Etat du Benin. Et ce, en dépit d’une capitalisation de 7000 milliards de F CFA. Selon Patrice Talon cela représente la capitalisation d’une seule entreprise dans les Etats émergents.
Il s’est en outre engagé, pendant la durée de son mandat à « faire bouger les lignes » afin d’inculquer la notion de la bourse dans le quotidien des citoyens des Etats de l’UEMOA. Car dira-t-il « c’est par le marché privé et l’investissement que les Etats de l’UEMOA connaîtront un développement durable ». Patrice Talon a dit son souhait de voir la BRVM « ne plus être administrée » mais plutôt « surveillée ». Ce d’autant plus que « la BRVM est aujourd’hui mature ».
Le Président du Conseil d’Administration de la BRVM, Pierre Atépa GOUDIABY et le Directeur Général Kossi Edoh AMENOUNVE ont dit la gratitude de l’Institution au chef de l’Etat Béninois pour sa visite. La situation de la BRVM a été présentée également au président Talon. Qui du reste a dit toute son admiration de voir ce que l’institution est devenue en 20 ans d’existence.
Elisée B.