Le 27e sommet Afrique-France, tenu samedi à Bamako, a pris fin par l'adoption d'un plan global de lutte contre le terrorisme et les autres formes de violence, a constaté Xinhua.
Au cours d'une conférence de presse, le président français François Hollande a justifié cette décision par le fait que "la menace (terroriste) est globale" et c'est pourquoi "un plan global a été adopté, qui met chaque pays africain face à ses responsabilités". Il a réaffirmé "l'accompagnement de la France à l'endroit de l'Afrique (pour qu'elle assure) elle-même sa sécurité".
"Les forces françaises resteront au Mali et en Afrique le temps qu'il faudra tant que les pays en décideront", a affirmé François Hollande.
De son côté, le président malien Ibrahim Boubacar Keita, a insisté sur la mutualisation des efforts en matière de sécurité.
Dans le domaine économique, il a estimé que la croissance est assez forte en Afrique mais qu'elle est fragile.
Pour l'émergence africaine, le président Hollande a déclaré que "des projets seront financés à hauteur de 23 milliards d'euros par l'Agence française de Développement dans les 5 prochaines années".
Il a déclaré avoir pour l'Afrique "des sentiments intenses". Et il s'est dit convaincu que "l'Afrique est notre avenir. Si l'Afrique connaît une croissance, l'Europe, la France, en profiterait".
S'agissant du Fonds en faveur de la croissance en Afrique, le président Hollande a annoncé que c'est le président malien qui va parrainer la commission de mobilisation des fonds.
Evoquant enfin la crise gambienne, les deux chefs d'Etat malien et français ont émis le souhait quant à son "dénouement heureux".
Le président élu de Gambie a pris part au sommet de Bamako, qui a regroupé une quarantaine de délégations dont 35 chefs d'Etat et de gouvernement.