C’est fini ! Les portes de la 1ère édition du Festival International du Court-Métrage des Ecoles de Cinéma (FICMEC) et du Colloque international marquant les 10 ans d’existence de l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma) sont clauses ce samedi 14 janvier 2017 à Azalaï Hôtel. Et c’est un pari gagné pour le colonel Marcellin Zannou.
A l’issue du festival, le jury a consacré le film ’’Papa je suis là’’, lauréat du Grand prix « Pascal Abikanlou » mis en jeu lors du festival. Il s’agit d’un film de fiction de 13 minutes. Une consécration décidée par le jury présidé par le Professeur, Elie Yazbek de l’université Saint Joseph de Beyrouth, avec des jurés de la trempe de la cinéaste béninoise, Christiane Chabi-Kao et du professeur Hien Sié de l’université Fhb Abidjan Cocody. Selon les explications données par le président du jury, c’est le réalisateur camerounais, Abdallah Kadjouk Mahamat, en fin de formation à l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma), qui a obtenu plus de points suivant les critères relatifs aux qualités technique, artistique et esthétique et, enfin, à l’originalité du traitement. Il s’agit là d’une performance lorsqu’on sait que le lauréat s’est engagé dans une compétition de grande facture, étant donné que 70 films émanant de 14 écoles de cinéma ont concouru, pour les 10 pays que sont l’Afrique du Sud, le Bénin, la Belgique, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, le Niger et le Togo. Et, trois catégories de films ont été recensées, ce qui donne 55 films de fiction, 11 films documentaires et 4 d’animation.
Somme toute, on retient que le Bénin et le Burkina-Faso se sont taillés la part du lion dans les distinctions. Sur 9 distinctions décernées en effet, le Bénin et le Burkina Faso ont réussi à décrocher, chacun, deux trophées or, sculpture de la très symbolique jarre trouée du Roi Guézo. Du côté du premier pays, l’Isma s’est imposé, notamment, dans la catégorie ’’Meilleur montage’. Ce qui a impressionné à ce grand rendez-vous cinématographique, reste que deux écoles différentes ont réussi à se hisser sur le piédestal de la reconnaissance de la cinématographie d’école. Il s’agit de l’Institut ’’Imagine’’ et de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son (ISIS) qui, respectivement, marquent leur passage à la première édition du FICMEC en se faisant décerner, de par la qualité du travail de leurs représentants respectifs, la distinction dans les catégories ’’Meilleur son’’ et ’’Prix du public’’.
Pari gagné donc, pour le Colonel Marcellin Zannou, Président-fondateur de l’Isma, qui, en lançant une initiative de compétition cinématographique, dans le cadre du dixième anniversaire de cet établissement d’enseignement supérieur, a innové et placé aussi bien l’Isma que le Bénin sous les feux de la rampe. En effet, le FICMEC étant une biennale, de même que le Colloque international qui l’accompagne, tous les deux ans, ces deux rendez-vous seront attendus et, avant cela, préparés, avec beaucoup d’anticipation, dans les écoles de cinéma du monde entier et dans les milieux de la recherche, pour le secteur spécifique du cinéma. Ceci, à la longue, fera du Bénin, un carrefour incontournable du cinéma africain et mondial ; ce pays verra se côtoyer des sommités scientifiques et pratiques, et des noms de la jeune pousse qui, par un travail plus exigent, s’engageront dans la sphère sacrée de la postérité.
D’autres distinctions
En dehors des étudiants en cinéma, 4 personnalités ont été honorées par le Colonel Marcellin Zannou il s’agit du Professeur burkinabé, Serge Théophile Balima, présenté comme l’âme intellectuelle du Colloque international qui a clos ses travaux le vendredi 13 janvier 2017, à l’Institut français de Cotonou.
A part cette personnalité à l’humour fin, Christiane Chabi-Kao, et les Professeurs Hien Sié et Elie Yazbek ont aussi reçu un trophée de félicitations de la part de la première autorité de l’Isma, chacune d’elles l’ayant impressionnée à travers des actes antérieurs d’excellence scientifique et professionnelle, et par leur contribution à la réussite de la première édition du FICMEC et du Colloque international
Mention spécial à organisation
Ce n’était pas gagné d’avance. Mais à la fin on peut se targuer de dire que l’organisation à été une réussite. En effet le président fondateur de l’ISMA en homme très rigoureux a mis une touche afin que tout se passe bien. Une équipe de jeunes dévouées à la tâche étaient au charbon afin que tout se passent bien. Et c’est a juste titre que beaucoup de festivaliers n’ont pas hésiter à dire toutes leurs satisfaction par rapport à cela. Pour qui connait le colonel Marcellin Zannou cela n’étonne guerre puisqu’il est un perfectionniste et un travailleurs. C’est cette envie de toujours réussir qui l’a amené à organiser le FICMEC. Cette organisation est un exemple à suivre et l’expertise du président fondateur en la matière devrait être sollicité au plus haut niveau de l’état béninois.
Wandji A.