A la suite d’une décision de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), certains organes sont contraint de ne pas pouvoir émettre. Laquelle situation perdure depuis plusieurs semaines. Ainsi pour dire leur ras le bol et exiger la réouverture de ces médias, les journalistes ont organisés un sit-in ce vendredi 13 janvier 2017 au siège de l’institution. Mais mal leur appris car ledit sit-in n’a pas commencé avant de prendre fin.
En effet, Adam Boni Tessi, président de la HAAC à travers une mesure conservatoire a fermé du 28 au 29 novembre dernier 7 organes de l’espace audiovisuel du Bénin. Ceci en dépit de la liberté d’expression un acquis cher pour la démocratie béninoise. Ainsi, sur invitation de l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB), les hommes du quatrième pouvoir sont allé vendredi dernier au siège de leur institution pour appeler à la levée de cette sanction. Mais le sit-in n’a pu se tenir à la HAAC ni dans son périmètre. Les forces de l’ordre fortement mobilisé pour la circonstance par le directeur départemental de la police, Adam Boni Tessi, président de la HAAC et le sieur Modeste Toboula, préfet du Littoral ont empêchés le rassemblement. Et pourtant, Franck Kpotchémè et les siens de l’UPMB ont envoyés le courrier à la HAAC depuis mercredi. Mieux, ces derniers bien qu’une simple déclaration suffisait pour organiser un sit-in ont avisés le maire de la ville de Cotonou et la police. Toutefois, cette dissuasion n’a pas freiné les journalistes. Ils se sont donc rués vers la bourse du travail où une déclaration a été faite. Dans cette déclaration, ces derniers exigent la réouverture sans délai de E télé, Eden Tv, Sikka Tv, Chrétienne Tv, la Béninoise Tv, Unafrica Tv et Soleil Fm. Outre, sous l’égide des secrétaires généraux de la CSA-Bénin, la COSI-Bénin, la CGTB, les professionnels des médias promettent de rééditer le sit-in à la HAAC dans la semaine.
Méchac AHODI