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Politiques gouvernementales :Les appréhensions de Michel Aclamavo
Publié le lundi 23 janvier 2017  |  Le Matinal
Visite
© AFP par ISSOUF SANOGO
Visite du Président Patrice Talon au siège de la BRVM à Abidjan
Lundi 11 Janvier 2017. Abidjan. Le Président Patrice Talon en visite officielle au siège de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM)




Acteur de la société civile, président de l’Union pour la démocratie et la solidarité nationale, le sieur Michel Aclamavo était l’invité de l’émission Zone franche d’hier dimanche 22 janvier. Il a apprécié le Programme d’actions du gouvernement (Pag) 2016-2021 et proposé quelques actions urgentes.

Un programme ambitieux mais qui, à l’instar des promesses électorales, peut faillir dans son effectivité. Pour Michel Aclamavo, le Programme d’actions du gouvernement répond à certaines préoccupations mais doit davantage être axé sur la souveraineté économique et l’indépendance alimentaire dont souffre le Bénin. Sans cette souveraineté, le Bénin va garder la main tendue vers l’Occident et sombrer dans les prêts à n’en point finir. Selon l’homme, les dettes extérieures ne devraient pas servir à l’alimentation dans un pays comme le Bénin. L’une des plus grandes déceptions de l’invité, c’est qu’un pays agricole comme le Bénin ne puisse pas nourrir ses populations. « Il n’y a ni loi agricole, ni politique agricole », a martelé l’ancien directeur de la vulgarisation agricole sous le ministre Mama Adamou N’diaye. Pour lui, l’agriculture est à la traîne entre autres, parce que le Bénin a opté pour le coton qui est un produit industriel. Et la faute, à l’en croire, est partagée. Outre l’Exécutif, il accuse en l’occurrence le Parlement qui n’a pas su voter jusque là, la loi sur l’agriculture. Par ailleurs, l’invité a soulevé la nécessité d’augmenter le revenu moyen du Béninois et de s’assurer de la bonne répartition des richesses. A son entendement, le Smig en l’état n’est pas satisfaisant et la distribution des ressources dans les communes et villages doit être revue. Car le Bénin devrait miser sur la décentralisation et la déconcentration pour une prospérité partagée. C’est en cela que l’invité a salué la politique de déconcentration pour laquelle le président Patrice Talon a opté.

APA
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