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Incendie de l’immeuble abritant l’Anlc (Autorité nationale de lutte contre la corruption) |
Le flou ne devrait pas durer longtemps autour de l’incendie survenu le 14 janvier dernier dans les locaux abritant l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc). Selon un communiqué publié le vendredi 20 janvier 2017par ladite Autorité, une enquête judiciaire a été ouverte « pour connaître les causes de l’incendie en vue des mesures conséquentes à prendre et pour situer l’opinion publique». L’Anlc a déclaré dans le message « espérer » que« l’enquête diligentée permettra de découvrir les causes… ». Les responsables de l’Alnc sont visiblement préoccupés par les contrecoups de ce drame. En effet, à en croire le même communiqué, les premiers constats montrent que deux bureaux de l’Autorité « ont été totalement calcinés avec leur parc informatique et tous les documents qu’ils contenaient». « Le circuit électrique de l’immeuble est totalement hors d’usage», peut-on également lire dans le même message. L’Anlc a par ailleurs déploré le décès de Pascal Sohoundé, son assistant financier. Il a perdu la vie dans cet incendie qui suscite assez de questionnements.Beaucoup d’observateurs s’interrogent à raison tant l’Anlc présentée comme un outil important dans la lutte contre la corruption au Bénin, reste très sensible et ses locaux doivent pouvoir être bien protégés.Elle traite des dossiers de corruption impliquant des agents de l’Etat et autres personnalités publiques. Le feu qui s’est déclaré le 14 janvier dernier aurait certainement consommé des pièces déterminantes et détruit bien des données puisque des parcs informatiques ont été détruits. la donc laissé de lourdes conséquences qui fragiliseront à coup sûr l’Anlc, "un témoin" de la gestion du régime défunt.
A.S
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