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Montée de tension entre la préfecture et la mairie de Cotonou: Léhady Soglo : « Je ne perdrai pas mon temps dans des combats stériles »
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  Le Matinal
Léhady
© Autre presse par DR
Léhady Vinagnon SOGLO




Le maire de Cotonou a profité de la cérémonie officielle de relogement des sinistrés de l’opération de déguerpissement au marché Houénoussou (Fidjrossè) hier pour répondre au préfet du Littoral qui l’a indexé sur une chaîne de radio de la place. Pour Léhady Soglo, pas question de perdre le temps dans « des combats stériles ». Voici ses propos recueillis par une chaîne de télévision béninoise.
Journaliste : Le préfet vous reproche d’être physiquement absent aux opérations de libération des espaces publics et d’œuvrer parfois à ce qu’elles soient plombées. Que lui répondez-vous ?
Léhady Soglo : J’ai une ligne de conduite. Personne ne s’emploiera à me dévier de cette ligne. La guerre des institutions n’aura pas lieu. Je ne sais pas ce que Modeste Toboula a dit, mais je m’en tiens à cette ligne que je me suis fixé et que j’ai partagé avec mes collaborateurs. L’opération de libération des espaces publics est très importante pour qu’on perde du temps dans des querelles stériles. Nous devons nous préoccuper de comment trouver des places aux sinistrés. C’est à cela que nous nous attelons actuellement.
Dans sa réquisition, Modeste Toboula parle de gestion chaotique de la ville de Cotonou. En êtes-vous convaincu ?
Je suis un élu. Le moment viendra où les populations vont apprécier si nous avons bien travaillé ou pas. Pour le reste, il lui est loisible de dire ce qu’il veut. Je m’en tiens à ma ligne de conduite. Les populations ne m’ont pas élu pour qu’avec le préfet, nous passions notre temps dans des échanges qui n’ont pas d’intérêt. Je veux me concentrer sur la mission qui m’a été confiée par les Cotonoises et les Cotonois.
Le préfet estime qu’il y a un problème d’éducation à votre niveau. Qu’en dites-vous ?
Sans commentaires !
Le préfet dit qu’il est en mesure de vous suspendre de votre poste de maire.
Honnêtement, ce qui intéresse les populations de Cotonou déplacées, ce n’est pas ce que nous entendons ici et là. Le plus important pour elles, c’est qu’on leur trouve des places pour qu’elles reprennent leurs activités. C’est à cela que nous nous attelons. J’ai été élu pour cela et c’est pour cela que le Conseil municipal m’a donné mandat. C’est donc absolument secondaire.
Le préfet estime qu’il peut suspendre les opérations de relogement et peut même priver la mairie de ce dossier. Qu’en pensez-vous ?
Nous sommes dans un Etat de droit. Force doit rester à la loi. Je n’ose pas croire que le préfet est allé jusqu’à cette extrémité pour contrôler la légalité de nos actes. Je connais la loi et les voies de recours. Il faut savoir raison garder. Je n’ai pas de problèmes avec qui que ce soit. Je ne veux pas en avoir. Je n’ai pas été élu pour perdre mon temps dans des combats stériles. J’ai été élu pour transformer Cotonou et je m’emploie à cela.
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