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© Autre presse par DR
Ousmane Batoko, le premier vice-président du CSM |
Une cérémonie de présentation de vœux a réuni, le vendredi 20 janvier 2017, le personnel de la Cour suprême, composé des juges, des magistrats et autres. Ce fut l’occasion pour le président de l’Institution d’inviter le personnel à plus de professionnalisme.
La performance d’une administration dépend des hommes en charge de son animation. La Haute juridiction que dirige le président Ousmane Batoko n’est pas à l’abri des tares recensées dans d’autres administrations du pays. A l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux à la Cour suprême, le président de l’Institution a révélé les maux qui gangrènent son administration : le retard, l’absentéisme non justifié et le manque de sérénité dans l’exécution des tâches assignées, sont les maux. « De tous ces dysfonctionnements, le plus grave est l’usurpation de titre qui caractérise la structure greffe. L’Institution ressemble à un serpent qui se mord la queue, étant donné que des dossiers classés très confidentiels s’échappent de l’intérieur vers l’extérieur», a indiqué le président de la Cour suprême, presque en colère. Ayant mis le doigt dans la plaie, ce dernier a convié chaque agent à exécuter convenablement le rôle qui est le sien. Ses recommandations sont aussi allées à l’endroit des cadres des autres services. Dans sa quête d’offrir des services de qualité aux citoyens, le président Ousmane Batoko pense qu’il y a lieu de s’interroger sur l’amélioration des services rendus. « Tout le monde est désormais fixé sur son sort », a conclu le président Batoko, comme pour dire, que rien ne sera plus comme avant. En présentant, au nom de tout le personnel, les vœux du nouvel an au président de l’Institution, la présidente de la Chambre judiciaire a salué le Parquet général près la Cour suprême pour la collaboration dont il a fait preuve au cours de l’année écoulée. Sur 1700 recours enregistrés, la Cour suprême a rendu environ 1500 décisions. « La parfaite illustration de la collaboration du Parquet général se situe aussi au niveau du contrôle des comptes de l’Etat et des comptes privés pour l’élection présidentielle de 2016 », a rappelé la présidente de la chambre judiciaire de la Cour suprême. Rappelons qu’une minute de silence a été observée, au début de la cérémonie, en mémoire à feue magistrate, Rita Sodjiedo Hounton, ancienne membre de l’Institution.
Martin Aïhonnou
(Coll)
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