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L’appel de Nicéphore Soglo n’est pas suivi
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  Le Matinal
Nicéphore
© Autre presse par DR
Nicéphore Soglo, ancien Chef d’Etat et Maire de Cotonou




La brouille à la tête de Cotonou, seule ville du département se poursuit. La guerre froide s’est muée en guerre ouverte au travers d’interventions médiatiques musclées. Dans une série de notes, déclarations et répliques, les deux autorités ont exposé clairement leurs points de divergence. Le préfet du département du Littoral, Modeste Toboula, et le maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo, sont très opposés sur la conduite de la politique de libération des espaces publics. Ayant peut-être vu le danger venir, le Président Maire, Nicéphore Soglo, avait déjà soutenu, la semaine écoulée, la nécessité pour les deux entités de travailler en étroite collaboration. Pour l’autorité, la Mairie et la Préfecture devraient être dans une relation de complémentarité pour une bonne harmonie de la politique de la ville. Les deux entités, avait-il fait savoir, doivent œuvrer à une bonne et étroite collaboration pour relever ensemble les défis d’assainissement qui s’imposent à la ville. « Il ne sert à rien de chercher à les opposer », avait-il déclaré. L’appel de l’autorité n’a sans doute pas été entendu. Les relations sont devenues de plus en plus tendues entre les deux autorités en charge de la gestion de la ville de Cotonou. La Préfecture a estimé que la mairie n’a pas collaboré lors des opérations de libération des espaces publics, mais s’invite maintenant en sauveur pour faire de la récupération politique. La mairie estime, de son côté, qu’il est de sa responsabilité de penser au relogement des sinistrés et que la Préfecture ne peut en aucun cas lui dénier ce droit. Les positions se corsent, la tension monte. L’urgent reste le retour à une bonne entente entre les deux hommes qui ont tout de même des ambitions réalistes pour Cotonou.

HA
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