Le recueil de nouvelles intitulé ‘’Le temple de la nuit profané’’ est officiellement rendu public hier, jeudi 26 janvier 2017, à la salle de conférence de l’espace Blue Zone sis à Zongo. C’est une production de six femmes écrivains du Bénin.
A travers leurs plumes elles se sont positionnées pour décrier vertement le phénomène des violences faites aux femmes. Adélaïde Fassinou Alagbada, Barbara Akplogan, Lhys Dègla, Bernadette Gayon, Anna Koty, et Carmen Toudonou, sont déterminées à faire de leur mieux pour freiner l’ampleur des dégats que cause le phénomène. Et pour réussir cette mission, combien noble, ces femmes battantes ont choisi la voix du livre. Dans un bouquin de poche publié aux ‘’Star Editions’’ chacune d’entre elles s’est investie à raconter une histoire poignante qui met en relief des cas d’abus inhumains de certains hommes vis-à-vis de leur femme et vice-versa. Il s’agit d’histoires réelles et vraies, drapées de fiction dans un style pétillant et chatillé comme elle savent bien le faire. Comme quoi, tous les moyens sont bons à mettre à contribution pour traquer ce phénomène qui défit les bonnes mœurs.
Teddy GANDIGBE
Ils ont dit
Paul Hounkpè : Ancien Ministre de la culture
«C’est une très bonne initiative que de penser publier des ouvrages contre ce phénomène qui, aujourd’hui, va grandissant et prend une ampleur incroyable.C’est un ouvrage pédagogique qui renseigne sur de cas réels de mauvais comportements envers les femmes.Au-delà de tout, c’est éducatif et il est important d’accompagner ces types de projets pour héradiquer ce mal qui a trop duré en Afrique »
Martin Assogba : Président de l’Ong Alcrer
«Les passages de l’ouvrage sont des passages très poignants. Nous devons autour de nous faire en sorte que les questions de violences faites aux femmes cessent. Parce que nous aussi, nous avons des filles. Mais, je voudrais aussi demander que les mamans éduquent aussi, bien, leurs enfants fille avant qu’elles ne puissent aller intégrer un foyer. Parce que le comportement déplacé de certaines parmi elles provoque par ailleurs la situation. C’est vrai que ce n’est pas une raison valable pour que l’homme s’adonne à une telle pratique. Il faudrait agir en personne civilisée. Ça fait partie de notre combat à l’Ong Alcrer. Nous sommes là pour la recherche de la quiétude.»
Réalisation T.G