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95ème sur 176, le Bénin perd une place dans la lutte contre la corruption en 2016
Publié le samedi 28 janvier 2017  |  APA
La
© Autre presse par DR
La corruption fait perdre au Bénin une aide américaine au développement




Le Bénin crédité de 36 points et en deçà de la moyenne requise (50 points) en matière de lutte contre la corruption, est classé 95ème sur 176 pays, révèle le rapport mondial de Transparency international sur le niveau de perception de la corruption dans le secteur public en 2016.

Dans ce rapport rendu public jeudi, l’ONG allemande indique que la corruption est ‘’importante’’ et ‘’omniprésente’’ dans le secteur public à travers le monde et que les pays ayant perdu des places dans le classement de l’indice sont plus nombreux que ceux en ayant gagné.

Au rang des 122 pays ayant obtenu une note en deçà de la moyenne, le Bénin passe de la 83ème place à la 95ème sur les 176 pays se positionnant ainsi au même rang que l’Argentine, le Salvador, le Kosovo, la Maldives et le Sri-Lanka.

Le pays les moins corrompus selon le rapport, sont le Danemark et la Nouvelle-Zélande qui ont engrangé 90 points sur 100.

Le premier pays africain est le Botswana qui arrache la 35ème place à l’opposé de la Somalie, le plus mauvais élève depuis dix ans.

Selon Amnesty International, les pays les moins corrompus sont caractérisés par la transparence de la gouvernance, la garantie des libertés publiques et de la liberté de presse ainsi que l’indépendance de la justice.

Proposant des solutions, Transparency International recommande dans ledit rapport, de profondes réformes systémiques qui compensent le déséquilibre croissant du pouvoir et des richesses en habilitant les citoyens à mettre fin à l’impunité généralisée de la corruption, à demander des comptes aux puissants et à avoir véritablement leur mot à dire dans les décisions qui affectent leur vie quotidienne.

Analysant la situation de la corruption lors de la dernière journée nationale de la corruption, le président du Front national de lutte contre la corruption (Fonac), Jean-Baptiste Elias, avait souligné que les conséquences socio-économiques de la corruption et de l’impunité restent et demeurent des phénomènes multi-facettes qui sapent les institutions démocratiques, ralentissent le développement économique et favorisent l’instabilité gouvernementale.


DJ/of
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