Le projet de production d’énergie électrique à base des résidus inutilisés des productions agricoles dénommé « Biomasse électricité » entre dans sa phase active. Une cérémonie de signature d’accord a eu lieu à cet effet, le vendredi 27 janvier 2017, au ministère du plan et du développement entre le gouvernement béninois et le programme des Nations Unies pour le développement.
« D’un coût global de 29 millions de dollar soit 14 milliards de francs Cfa, le projet ‘’Biomasse électricité’’ … produira de l’énergie électrique non polluante tout en prenant en compte la protection des terres, la protection de l’environnement et la diversification de la production agricole », a laissé entendre le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement, Monsieur Issiaka Coulibaly. Selon lui, le projet Biomasse électricité prend en compte les communes de Kalalé, de Djougou, de Dassa-Zoumè et environs. Le ministre de l’énergie de l’eau et des mines, Jean Claude Houssou, dans son discours, a rappelé que « le gouvernement béninois, dans sa politique énergétique, a opté pour la diversification des sources d’énergie. … le projet Biomasse électricité vient en renfort à toutes les actions du gouvernement dans ce secteur pour rendre indépendant le système énergétique béninois ». C’est dans cette vision que l’accord pour la mise en œuvre du projet Biomasse électricité est signé entre le gouvernement du nouveau départ et le programme des Nations Unies pour le Développement, principal bailleur de fond dans la réalisation de ce projet. Pour le ministre Houssou, la capacité annuelle de production de la biomasse au Bénin est estimée à 1003 Mw pour 3,3 millions de tonnes de résidus agricoles disponibles. Le gisement de biomasse disponible pour la production d’électricité constitue une source d’énergie capable de contribuer à améliorer la satisfaction de la demande nationale en énergie électrique. « Le présent projet a pour but de soutenir la stratégie d’atténuation aux changements climatiques du gouvernement du Bénin et d’encourager la participation du secteur privé à produire de l’électricité par gazéification des résidus non utilisés des cultures agricoles», a précisé le ministre d’Etat en charge du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané. Il a rassuré le PNUD de ce que « le gouvernement béninois tient à honorer son engagement dans la réalisation de ce projet qui cadre parfaitement avec son programme d’action».
Yannick SOMALON