Société
Stationnement anarchique des camions à l’entrée du Port sec de Zongo : Les populations plaintives, la circulation pénible aux usagers
Publié le lundi 30 janvier 2017 | Matin libre
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A l’entrée de Port sec de Zongo, devant la mosquée centrale de Zongo, au beau milieu de la voie, les camions stationnent de façon anarchique, bloquant ou rendant pénible la circulation aux usagers. Si devant la mosquée, les trottoirs servent quasiment de garage pour ces camions transportant généralement des conteneurs, le petit carrefour donnant accès au Complexe scolaire « Les cheminots » reste fréquemment bloqué. Quelques mètres après la mosquée, se trouve également stationnés en désordre, des camions, avec pour corollaire, la restriction de l’espace réservé aux usagers venant de la Pharmacie Zongo. Un véritable désordre dans la gestion des entrées/sorties des camions au Port sec de Cotonou. Au cours de notre descente sur les lieux hier, dimanche, 29 janvier 2017, le constat fait est que ces camions disputent désormais la devanture de la mosquée avec les mendiants. Approchés, ces derniers ont confié être de façon permanente en danger puisqu’ils peuvent être écrasés à tout moment par ces camions. « Nous sommes souvent chassés du trottoir et de la devanture de la mosquée quand ces gros camions viennent stationner. Regardez vous-même, est-ce là, la place réservée aux camions ? » a martelé une mendiante. L’accès au port sec nous ayant été interdit, la plupart des agents rencontrés ont préféré garder le bec dans l’eau. Pendant ce temps, les plaintes des populations sont de plus en plus récursives et la sourde oreille se poursuit du côté des autorités concernées. Le Préfet Modeste Toboula en guerre contre l’occupation illégale et anarchique des espaces publics à Cotonou semble se refuser de voir le désordre qui règne ici à l’entrée du Port sec de Zongo. Bien qu’il ne soit pas un tronçon de grande affluence, l’axe routier passant devant la mosquée centrale de Zongoet menant au Complexe scolaire « Les Cheminots » ne garantit toujours pas une fluidité de la circulation. Même au Port autonome de Cotonou (Pac), qui donne vue sur une grande voie et où l’on observe plus de mouvements entrées/sorties de camions, un tel désordre ne s’y observe pas. De toute façon, il importe que l’autorité préfectorale, le gouvernement prenne ses responsabilités pour mettre fin à la pagaille et alléger les peines des populations et des usagers.
Aziz BADAROU
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