Education
Ce qui fâche les enseignants du primaire et de la maternelle
Publié le lundi 30 janvier 2017 | Le Clairon
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Par : Nicodème NOUNKOUNMONKE
Selon le Secrétaire général du syndicat des instituteurs et institutrices pour une éducation de qualité au Bénin, trois (03) choses essentielles sont à l’origine de la guéguerre actuelle entre les enseignants du primaire et de la maternelle et le gouvernement. En premier lieu, le syndicat a évoqué le retour inopportun des retraités au moment où les jeunes formés sont là. Le deuxième aspect de la brouille est relatif à la liberté syndicale qui se noie sous les dents dures du gouvernement et troisième point de discorde signalé par Agbohounka concerne la non application de certains contenus des statuts particuliers des enseignants de ce secteur. A l’opposé, Léandre W. Houngbédji, Directeur de communication à la présidence de la République (D/Com), a balayé du revers de la main les deux premiers points évoqués par son vis-à-vis. A en croire le D/Com, le retour en fonction des retraités est lié au manque de personnel dont souffre le secteur de l’enseignement primaire et maternel. » Nous avons besoin de 120 inspecteurs et de 260 conseillers alors que ce sont seulement 52 inspecteurs et 208 conseillers qui sont en activité « , a déclaré Léandre W. Houngbédji. En conséquence, eu égard aux exigences liées à la fonction et vu le faible niveau des apprenants à la base, il importe de faire appel aux personnes qualifiées pour redorer le blason de l’image de l’éducation de base au Bénin, martèle le D/Com. Mais tous ces arguments développés n’ont en aucun cas convaincus le SG Agbohounka qui affirme que cette action du gouvernement est un stratagème pour faire porter d’autres charges aux enseignants en plus de celles qu’ils ont et dont gèrent avec peine. » Nous ne sommes pas contre les anciens mais que le gouvernement réoriente leur retour à la fonction « , a insisté le SG. Mais le D/ Com lui pense que sans le retour de ces personnes ressources dans le secteur, » le système est plombé « , donc une condition sine qua non pour une éducation de qualité au Bénin.
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