Par : Giscard AMOUSSOU
Il n’est un secret pour personne que le bon sens est la chose la mieux partagée. Depuis quelques jours les critiques de tout genre fusent à travers les réseaux sociaux. Le sujet du moment est l’achat de domaine public par le chef de l’Etat. 979 millions est le coût total de la cession du domaine. Tantôt, il s’agit d’une inconformité, tantôt, c’est un délit. La polémique ne devrait pas avoir lieu puisque toutes les procédures semblent être respectées en la matière. C’est plus que vrai que le temps ne s’y prête pas. Au moment où la population est délogée des domaines publics, c’est en ce moment que se fait cette acquisition sans aucun appel. L’on pouvait croire à une séquestration ou une acquisition de force. Les mentalités étant diverses, les critiques ne doivent non plus être considérées comme des eaux souillées versées sur l’homme. Il faut que le peuple soit au même niveau d’information. Le chef de l’Etat pour une envie d’héberger ses hôtes a acquis le domaine suivant toutes les procédures réglementaires. Il faut se demander si cette faveur pourrait-être accordée à un simple citoyen ayant la même envie. L’Etat voulait-il vendre le domaine ou s’agit-il d’un simple coup de tête des dirigeants pour céder au chef de l’Etat ce patrimoine ? Il est aussi important de comprendre qu’au moment où plusieurs domaines de l’état comme celui qui vient d’être acquis par le chef de l’Etat restent inexploité et mis en bail, des centaines de directions sont encore en location. Il ne s’agit pas de dire que le chef de l’Etat n’a pas droit d’acquérir un domaine de l’Etat suivant toutes les procédures réglementaires mais il s’agit de faire comprendre que des milliers de domaines pareils existent au moment où l’Etat décaisse des centaines de millions chaque année pour frais de location. N’est-ce pas une aberration ? Comme un proverbe sénégalais, » ce n’est pas parce que je veux de la sauce que je vais me retourner la marmite chaude sur la tête