e Gouvernement, dans l’optique de dynamiser l’agriculture, a pris précédemment une série de mesures dont la finalité est de faire de ce secteur, un levier de développement. Réunis en conseil, ce mercredi 1er février, les ministres ont, dans la même veine, procédé à l’approbation des statuts des agences territoriales de développement agricole.
L’émergence des agences territoriales de développement agricole, qui sont des offices à caractère social, culturel et scientifique est une conséquence de la réforme sur les pôles de développement agricole inscrite au Programme d’actions du Gouvernement (Pag) 2016-2021. Le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts desdites agences et a approuvé lesdits statuts, a annoncé à la suite du conclave hebdomadaire du Gouvernement, le ministre d’Etat secrétaire général à la Présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki. A l’en croire, le Gouvernement a décidé, d’une part de revoir le cadre institutionnel du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche Maep) et, d’autre part de créer des agences territoriales de développement agricole (Atda). La finalité de cette réforme, indique-t-il, c’est de faire de l’agriculture l’un des principaux leviers de développement économique et de création de richesse et d’emplois. « Pour ce faire, une amélioration significative des performances est requise. Cela passe par une réforme conséquente. D’où les mesures visant la séparation des fonctions régaliennes des fonctions d’appui au développement des filières agricoles d’une part, et la territorialisation du développement agricole d’autre part », note le ministre d’Etat.
Toujours en ce qui concerne les réformes initiées sous le nouveau régime, le Gouvernement a, au cours de sa séance d’hier, procédé à l’adoption des projets de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Université nationale des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (Unstim) et de l’Université nationale d’agriculture (Una). Il faut rappeler, que dans un souci de rationalité et d’efficacité, mais aussi de brassage interculturel entre tous les fils du Bénin, il avait été déjà procédé à une refonte de la carte universitaire de notre pays. Ainsi, en octobre 2016, le décret créant notamment ces deux universités a été pris pour corriger certaines insuffisances de l’ancienne carte universitaire et traduire la nouvelle vision pour l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. Ce décret d’octobre 2016 précise en son article 4 que «des décrets pris en Conseil des ministres fixeront les attributions, l’organisation et le fonctionnement de chacune des universités ». C’est donc en vertu de cela que deux projets de décrets ont été adoptés pour fixer les attributions et permettre à ces deux universités thématiques de mettre en place l’organisation et le développement des outils nécessaires à leur décollage?
Josué F. MEHOUENOU