Les enseignants et travailleurs du département du Couffo, réunis au sein de la fédération des syndicats de l’éducation nationale affiliée à la confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (FéSEN-CSTB), ont tenu ce mercredi sur l’esplanade du complexe scolaire de Gbofoly une assemblée générale pour passer en revue la situation de la gouvernance au Bénin.
Placée sous la houlette du secrétaire général de la confédération des syndicats des travailleurs du Bénin dans le département du Couffo, Rodolpho Sègnanka, cette assemblée générale a réuni tous les travailleurs de la fonction publique en grève notamment les agents de santé, ceux du développement rural, ceux de tous les sous-secteurs de l’enseignement de la maternelle, du primaire et du secondaire.
Selon les congressistes, la gouvernance du président Talon Patrice est à l’opposé de l’attente des agents de la fonction publique ; raison pour laquelle l’assemblée générale a félicité tous ceux qui observent déjà les -mouvements de grève.
Pour Rodolpho Sègnanka, le secrétariat exécutif national de la FéSEN-CSTB tout en condamnant la gouvernance du pouvoir de Talon Patrice dans le secteur de l’enseignement décide d’une grève renouvelable de soixante-douze heures (72H) à compter du mardi 07 février 2017 à zéro heure (00H) au jeudi 09 février 2017 à 24 heures.
Ainsi donc, dans la motion de grève déposée, la FéSEN-CSTB revendique entre autre le respect des libertés démocratiques notamment syndicales par la poursuite des auteurs des atteintes aux libertés démocratiques et le retour au poste souhaité des enseignants victimes des affectations pour activisme syndical ; la suppression immédiate et sans condition de l’arrêté ministériel portant réinsertion dans la fonction publique des inspecteurs à la retraite et leur nomination à la tête des administrations scolaires, départementales, régionales au niveau du sous-secteur des enseignements maternel et primaire ;la relecture du décret portant statut particulier du personnel enseignant de la maternelle, du primaire et du secondaire en vue de la prise des arrêtés d’application et l’étude de l’avant-projet de statuts des corps des personnels de l’enseignement spécialisé et l’abrogation de tous les arrêtés fixant arbitrairement le taux de réussite à obtenir par les directeurs d’écoles pour être maintenus à leur poste et la réhabilitation des 618 directeurs d’écoles primaires limogés.
Enfin, en tout état cause, la FéSEN-CSTB rend le gouvernement responsable des déconvenues qui découleraient de la perturbation des activités pédagogiques.
ABP/CBA/JG