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Une quinzaine d’élèves exclus en conseil des discipline dans l’affaire d’indiscipline au Ceg Titirou de Parakou
Publié le vendredi 3 fevrier 2017 | Le Matinal
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Une quinzaine d’élèves mis en cause dans le dossier de cas d’indiscipline au Ceg de Tititrou ont été exclus du collège au terme d’un conseil de discipline hier mercredi. La radio « Fraternité » de Parakou, qui rapporte l’information, précise aussi que les élèves sanctionnés doivent aussi réparer la voiture endommagée du Surveillant Général.
Le conseil de discipline a eu lieu en présence du Directeur du collège, du Surveillant général, des membres du bureau de l’association des parents d’élèves, des différents protagonistes (le surveillant général adjoint et la quinzaine d’élèves fautifs ainsi que les parents de ces derniers). Vu la gravité des faits : violence sur le surveillant général adjoint, vandalisme de biens publics, il a été prononcé une exclusion définitive contre les mis en cause, malgré les appels à la clémence de leur parents. Le rapport du conseil de discipline sera notifié à la Direction départementale de l’enseignement secondaire du Borgou, qui, à son tour le transmettra au ministère de tutelle, à qui revient le dernier mot. Mais cette procédure n’est pas suspensive de la décision du conseil des ministres précisent nos confrères de « Fraternité ». Donc depuis hier, les élèves sanctionnés sont interdits d’accès au Ceg Titirou de Parakou.
De quoi s’agit-il ?
Les faits remontent au samedi 21 janvier dernier. Tout est parti de la saisie d’un téléphone portable androïde que manipulait un groupe de trois élèves en classe de Seconde A. Surpris par le flash émis par le téléphone, le professeur, qui déroulait son cours en ce moment, est allé se plaindre au surveillant général de l’établissement qui a demandé à saisir l’appareil. En lieu et place du téléphone portable androïde utilisé en classe, c’est un autre portable digital simple qui a été remis à ce responsable chargé de la discipline au sein de l’établissement. C’est alors qu’un élève, témoin des faits, a dénoncé la supercherie au surveillant. Ce dernier, à la fin du cours, a interpellé l’élève indélicat avec qui se trouvait le portable androïde utilisé. Avec l’approbation des enseignants de l’établissement, ce surveillant a saisi et procédé aussitôt à la destruction dudit portable. Quelques élèves ayant vu leur camarade brutalisé et blessé au front sont allés à sa rescousse. Le soulèvement s’est ensuite généralisé au sein de ce lieu du savoir. A l’aide des jets de pierres et des coups de bâtons, les élèves contestataires ont saccagé les installations électriques, les portes et les fenêtres des bâtiments administratifs. Le véhicule du surveillant général de marque Peugeot a été endommagé. Débordés par ces actes de vandalisme, les responsables du collège ont fait appel aux forces de l’ordre pour disperser les apprenants. Le face-à-face entre ces élèves et les hommes en uniforme a contraint ces derniers à faire usage de gaz lacrymogène. Dans la foulée, quelques élèves ont été interpellés et conduits au commissariat central de la ville. Des blessés légers sont également enregistrés au sein de ces apprenants du collège
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