Face-à-face secrétaires généraux des centrales syndicales et ministres du gouvernement jeudi 2 février à Cotonou. Alors que le secteur de la santé vit toujours une grève, et que l’enseignement primaire sort d’un débrayage de trois semaines, les partenaires sociaux et les autorités se sont rencontrés pour entamer des négociations. Rien n’a été décidé pour l’heure mais les dires des différentes parties laissent croire un bon départ.
Selon le ministre d’Etat chargé du développement, Abdoulaye Bio Tchané, responsable du dialogue social, “les réponses apportées par le gouvernement ont été dans l’ensemble jugées satisfaisantes”.
Cependant les négociations devraient se poursuivre en ce qui concerne par exemple les revendications des médecins en formation de spécialité qui sont en grève depuis un mois. De même, le secteur de l’éducation sera traitée à partir de la semaine prochaine, a fait savoir Abdoulaye Bio Tchané.
Côté syndicats, Paul Essè Iko, secrétaire général de la Cstb, indique que les partenaires sociaux vont “présenter des compléments de revendications”. Et entre autres secteurs à prendre en compte, il ajoute le privé, la justice, le développement rural.
Depuis l’avènement du gouvernement de Patrice Talon, les syndicats ont multiplié les mouvements pour poser des exigences notamment contre les suppressions d’emploi au ministère de l’Agriculture.
Vincent Agué