Les occupants illégaux qui continuent d’exercer leurs activités sur les domaines publics ont été désillusionnés le jeudi 02 février dernier. Le préfet du Zou, Firmin Aimé Kouton, a amorcé la phase répressive. L’autorité, à la tête d’un détachement de policiers et de gendarmes, a ordonné la casse de toutes les baraques se trouvant encore sur l’espace public.
Le grand ménage a démarré dans les villes d’Abomey et de Bohicon. Le conducteur du bulldozer, sur instructions du préfet, a tout dégagé sur son passage. En pleine activité, les indociles à la décision gouvernementale ont impuissamment assisté à la destruction de leurs étalages et marchandises. Ils n’ont pas eu le temps de ranger leurs effets avant que la grosse machine ne se mette à la tâche. A en croire le préfet, cette opération de déguerpissement forcé enclenchée, après plusieurs mois d’avertissement, vise à faire respecter la décision du gouvernement portant libération des espaces publics dans les grandes villes et villes secondaires. «La libération des espaces publics est obligatoire et non négociable», a martelé Firmin Kouton. Selon lui, les populations sont suffisamment sensibilisées au point où il faut maintenant passer à la phase répressive. « Au cours de ladite opération, nous ramassons leurs marchandises, et ils iront payer une amende à la mairie ou au commissariat avant de récupérer leurs objets saisis », a ajouté le préfet Kouton.
Zéphirin Toasségnitché
(Br : Zou-Collines )