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© Autre presse par DR
La ministre des Affaires étrangères de la République rwandaise était en visite officielle au Bénin le jeudi 2 février 2017 Ce séjour entre dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays. |
La ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo, est repartie de Cotonou, samedi 4 février dernier au terme d’une visite de travail de quarante-huit heures qu’elle juge assez « fructueuse ».
Le Bénin et le Rwanda entrevoit une coopération active qui permette aux populations des deux pays de connaître un mieux-vivre. Ils y travaillent activement. Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, dans ce cadre, a séjourné du 2 au 4 février dernier à Cotonou. Cette visite lui a permis de rencontrer des membres du Gouvernement, ainsi que des cadres et personnalités avec qui elle a eu de nombreuses séances de travail. Vendredi 3 février dernier, elle a été reçue en audience par le président de la République, Patrice Talon avec qui, elle a fait le point des domaines de coopération et de collaboration entre les deux pays. Ceux-ci concernent, explique-t-elle à sa sortie du cabinet présidentiel, l’efficacité de l’administration, le cadastre, la collecte des impôts, le transport aérien… « Nous avons parlé des domaines précis de coopération, comment investir ensemble dans différents domaines, conclure d'une manière de travailler entre nos techniciens et d’entretenir des consultations politiques et diplomatiques régulières », souligne-t-elle. Entre les deux pays, Louise Mushikiwabo et son homologue béninois Aurélien Agbénonci entrevoient beaucoup de perspectives d’avenir. « Nous sommes à une étape beaucoup plus avancée. A Kigali, nous avons créé la plateforme de coopération et exprimé des intentions de collaboration sur lesquelles nous sommes très avancés, assure également la ministre rwandaise.
Une commission mixte envisagée
L’une des décisions majeures issues du séjour de la délégation rwandaise à Cotonou, c’est la tenue au cours de la première quinzaine du mois de septembre prochain à Kigali, de la première commission mixte de coopération entre les deux pays. « Entre maintenant et ce délai, nous avons une liste d’activités bien précises et nous avons aussi décidé de commencer à échanger des cadres dans divers domaines qui ont fait l’objet de nos discussions », indique avant son départ, à l’aéroport de Cotonou, la ministre rwandaise. Toutes choses qui, selon le ministre Aurélien Agbénonci, se sont déjà concrétisées avec la mise à la disposition du Bureau d’analyse et d’investigation (Bai) d’un cadre rwandais à savoir le directeur des opérations d’une des plus importantes structures de son pays.
« La fondation de cette relation renouvelée entre le Rwanda et le Bénin, c’est la foi que nous avons l’un dans l’autre. C’est aussi cette ambition de deux pays du continent, l’un à l’Est et l’autre à l’Ouest, des pays qui n’ont pas eu la vie facile, pas de grands pays, mais des pays qui veulent rapidement relever le niveau de vie de leurs citoyens, des pays qui ont une certaine manière de voir les choses », révèle Louise Mushikiwabo. Au finish, se satisfait-elle, « Cette visite de travail au Bénin a été très fructueuse. Nous avons pu faire avec mon homologue, beaucoup de choses. Pendant les deux jours, nous avons travaillé sur une sorte de feuille de route sur notre collaboration sur des projets bien précis. Nous avons aussi établi des échéances par rapport à plusieurs activités ». Côté béninois, le ton est également à la satisfaction. Le patron de la diplomatie, Aurélien Agbénonci cheville ouvrière de cette visite se dit « très satisfait » des engagements mutuels. « Lorsque vous vous associez à ceux qui sont les premiers de la classe, cela vous stimule et vous amène à vous remettre en cause pour voir les points sur lesquels vous avez des efforts à accomplir en toute humilité », illustre-t-il. Aussi, indique-t-il que le président Paul Kagamé est connu comme un grand réformateur dont tout le monde parle. Le Bénin dont le nouveau président de la République « est connu comme quelqu’un qui veut apporter de grands changements dans la vie de son peuple » et qui ambitionne « d’avoir un pays où il fait mieux vivre » va aussi essayer d’apprendre de ce potentiel, s’est-il engagé. « Nous prenons très au sérieux notre coopération avec le Rwanda pour œuvrer dans le sens du progrès et de la paix pour nos populations que ce soit à Kigali ou à Cotonou », a conclu le ministre Aurélien Agbénonci lors de la déclaration que sa collègue rwandaise et lui ont faite aux médias au terme de cette visite de travail ?
Josué F. MEHOUENOU
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