Dans la ville de Ouidah, certains citoyens semblent être au-dessus de la loi. Malgré les sommations et les déguerpissements, des constats ahurissants se font et donnent le sentiment que certains sont privilégiés au détriment d’autres.
Dans un communiqué du ministre du cadre de vie et de développement durable en date du 23 janvier dernier largement diffusé par les médias, le ministre José Tonato a rappelé que l’opération de libération de l’espace public concerne les artères principales et quelques rues adjacentes aménagées et dotées de trottoirs et de terre—pleins centraux. Comme on l’a constaté, ceux qui ne sont pas exécutés dans les délais impartis ont fait objet de déguerpissement entraînant des casses et des démolitions. La plupart des villes comme Ouidah n’a pas échappé à ces casses et démolitions. Il y a quelques jours, sous haute surveillance policière, des casses ont été faits le long de la voix allant du carrefour Kpassè au marché ZOBE. Malheureusement, dans la même ville, des citoyens semblent privilégiés au détriment d’autres. La situation est assez préoccupante et beaucoup de citoyens de la ville sont désillusionnés. Le gouvernement doit se pencher sur ce dossier pour corriger cette injustice. La rupture prônée par le président Patrice Talon rejette cependant cette mode de gouvernance. Il a maintes fois affirmé qu’il veillera à l’application rigoureuse des textes. Que certains tenanciers de bars dont les installations sont dans l’emprise du domaine public et situées au bord des artères principales sont restés imperturbables, étonnent plus d’un. Il convient aux autorités de corriger le tir car tous les citoyens au Bénin sont égaux devant la loi.
Patrice GBAGUIDI