L’heure est au grand ménage, suite à l’opération de déguerpissement des emprises et espaces publics libérés. Une mission conjointe de la préfecture et la mairie de Parakou est descendue hier mardi 7 février 2017, pour constater l’avancement des travaux d’assainissement entrepris dans la cité des Koubourou.
Dans le cadre de l’assainissement de Parakou le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, à la tête du Comité départemental de suivi des travaux de déguerpissement a, ensemble avec les autorités municipales de la ville, effectué une tournée sur les grandes artères stratégiques de la ville où se poursuit en ce moment, l’opération de toilettage des espaces et emprises libérés. L’objectif de cette descente est de s’enquérir du niveau d’avancement des travaux de ramassage des gravats sur les lieux libérés par les occupants illégaux. Du rond-point Ecds jusqu’au musée plein air en passant par le carrefour caïman et celui du Général Mathieu Kérékou, le constat, est plus ou moins reluisant. Quelques poches de résistance s’observent. A cet effet, des instructions fermes ont été données sur-place pour amener les indociles au respect de la décision gouvernementale. C’est dans cette optique que Judicaël Houdin, 3ème adjoint au maire de Parakou, envisage une descente répressive à l’encontre des réfractaires avant la fin de la semaine en cours. Quant au préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, il s’est réjoui du niveau d’avancement des travaux, tout en saluant la bonne volonté dont ont fait montre les populations en libérant les espaces. Pour le Directeur départemental Borgou-Alibori du cadre de vie et du développement durable, SanniPibouOrou, le taux de réalisation des travaux d’assainissement de la ville de Parakou, après le déguerpissement, est estimé à 40%. Cependant, quelques difficultés subsistent encore et les travaux prennent plus de temps que prévu. Il y a aussi l’intervention des engins lourds sur certaines artères stratégiques. Pour pallier ces problèmes, le service des éboueurs est sollicité. Le directeur départemental Borgou-Alibori du cadre de vie et du développement durable, en synergie avec la Mairie de Parakou, a déjà sollicité depuis quelques temps les engins lourds et le service des éboueurs pour la gestion des gravats et les édifices laissés par les occupants. Selon lui, les gravats serviront à combler les fosses causées par l’érosion à certains endroits de la ville.
WilfriedAgninnin&
Alexis Ogoubiyi
(Stags Br Borgou-Alibori)