La sécurité les populations béninoise reste pour le gouvernement du nouveau départ, une priorité. C’est pour cela qu’un décret a été pris en conseil des ministres le mercredi 08 février 2017pour la mise en place et l’utilisation des systèmes de vidéosurveillance en République du Bénin. C’est l’un des neuf points du conseil des ministres, présenté par le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence Pascal Irénée Koupaki lors de son habituel point de presse. En effet, « les actes de grand banditisme dans nos villes ont généralement eu pour cibles, les administrations, les entreprises et établissements tenant des caisses de recettes exposées », a estimé le gouvernement. Mais, étant donné que les agents de sécurité publique ne pourront pas être partout à la fois, il a été décidé de faire recours aux moyens modernes de sécurisation. Ainsi, selon les explications du ministre d’Etat, les systèmes de vidéosurveillance s’imposent comme une solution fiable, capable de contribuer plus efficacement à une meilleure offre de sécurité, par une bonne prévention et une gestion efficiente des cas de grand banditisme. C’est-à-dire que ce dispositif fera désormais partie de l’environnement non seulement des régies financières des administrations et des entreprises publiques ou privées mais aussi de certains lieux et places publics susceptibles d’être cambriolés ou vandalisés. En adoptant le projet de décret portant conditions de mise en place et d’utilisation de systèmes de vidéosurveillance en République du Bénin, le gouvernement est en train de franchir un palier très important dans le système de sécurité.
Cette technique a d’ailleurs fait ses preuves dans le dénouement de certaines affaires de braquage qu’a connues il n’y a pas si longtemps le Bénin. Par conséquent, au-delà du renforcement des capacités opérationnelles des forces de l’ordre, le gouvernement inscrit davantage le Bénin dans l’ère de la modernité en alliant les moyens humains à la technologie.Cela pourrait décourager les malfrats mais aura également l‘avantage de faire progresser rapidement les enquêtes policières.Il est important de souligner que le système de vidéosurveillance permet de contribuer avec efficacité et efficience à la sécurisation des lieux à travers une bonne prévention et une gestion scientifique des actes de grand banditisme. Selon le compte rendu fait par le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, les ministres concernés sont déjà instruits aux fins de prendre les dispositions nécessaires en vue d’amener les régies financières des administrations et des entreprises publiques ou privées d’une part, et les établissements publics, les organismes publics ou privés d’autre part, à avoir recours aux caméras de surveillance, dans les conditions réglementaires définies.
Yannick SOMALON