Cour d’assises de Parakou : Boni Namboua condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour meurtre

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Publié le dimanche 12 fevrier 2017 | ABP

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Le palais de justice de Cotonou

Parakou, Accusé d’avoir commis volontairement un homicide sur la personne de N’Tcha Madougou à Manta, commune de Boukoumbé, le nommé Boni Namboua a été condamné vendredi par la cour d’assises de Parakou à la peine de 10 ans de réclusion criminelle.

Selon le résumé des faits, le 13 décembre 2007 à Manta, commune de Boukoumbé, le nommé Boni Namboua, arguant de ce que le bouvier N’Tcha Madougou a volé trois (03) des cinquante trois (53) bœufs de son oncle Tchanti N’Da, s’est rendu au domicile du bouvier et se mit à lui poser une série de questions.
Ce dernier ayant refusé de lui répondre, Boni Namboua énervé d’avoir affaire à un homme de marbre, s’emporta et lui asséna un coup à l’aide de la hachette qu’il avait en main, un violent coup au cou. N’Tcha Madougou s’effondra et rendit l’âme. Interpellé et inculpé de meurtre, BoniNamboua a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure. Le ministère public représenté par Géry Akueson a fait remarquer à la cour que l’infraction perpétrée par le mis en cause est prévue et punie par les dispositions des articles 295 et 304 du code pénal.
Après avoir examiné le dossier, l’avocat général a signifié à la cour que les éléments constitutifs pouvant permettre de qualifier l’infraction de crime de meurtre sont réunis. A en croire ce dernier, l’accusé est pénalement responsable de crime de meurtre et accessible à la sanction pénale. Ainsi, il déclare coupable des faits de meurtre mis à sa charge et le condamne à la peine de 10 ans de réclusion criminelle.
Dans sa plaidoirie, le conseil de l’accusé assuré par Me Aboubakar Baparapé a fait observer à la cour que le dossier soumis à l’appréciation de la cour est émaillé d’incohérence née de la mauvaise conduite de l’enquête préliminaire et de la procédure qui n’a pas été faite dans les règles de l’art. Pour lui, le rapport biaisé de l’Officier de police judicaire (OPJ) ayant traité le dossier ne peut servir à une condamnation. Les faits correspondent toujours aux droits mais dans le cas d’espèce, c’est une excuse de provocation. Il a demandé à la cour d’accorder des circonstances atténuantes à l’accusé. Selon le conseil de la défense, l’accusé est un délinquant primaire et l’enquête de moralité lui est totalement favorable. Il a demandé à la cour de le condamner au temps déjà passé en prison.
La cour présidée par Epiphane Yéyé délibère et déclare le nommé Boni Namboua coupable d’avoir volontairement commis un homicide sur la personne de N’Tcha Madougou et le condamne à la peine de 10 ans de réclusion criminelle. Les assesseurs Francis Bodjrenou, Gildas Goundeté et le greffier Me François Nougbodohoué ont assisté le président.

ABP/BKM/TBParakou, 11 Fév.2017 (ABP) - Accusé d’avoir commis volontairement un homicide sur la personne de N’Tcha Madougou à Manta, commune de Boukoumbé, le nommé Boni Namboua a été condamné vendredi par la cour d’assises de Parakou à la peine de 10 ans de réclusion criminelle.

Selon le résumé des faits, le 13 décembre 2007 à Manta, commune de Boukoumbé, le nommé Boni Namboua, arguant de ce que le bouvier N’Tcha Madougou a volé trois (03) des cinquante trois (53) bœufs de son oncle Tchanti N’Da, s’est rendu au domicile du bouvier et se mit à lui poser une série de questions.
Ce dernier ayant refusé de lui répondre, Boni Namboua énervé d’avoir affaire à un homme de marbre, s’emporta et lui asséna un coup à l’aide de la hachette qu’il avait en main, un violent coup au cou. N’Tcha Madougou s’effondra et rendit l’âme. Interpellé et inculpé de meurtre, BoniNamboua a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure. Le ministère public représenté par Géry Akueson a fait remarquer à la cour que l’infraction perpétrée par le mis en cause est prévue et punie par les dispositions des articles 295 et 304 du code pénal.
Après avoir examiné le dossier, l’avocat général a signifié à la cour que les éléments constitutifs pouvant permettre de qualifier l’infraction de crime de meurtre sont réunis. A en croire ce dernier, l’accusé est pénalement responsable de crime de meurtre et accessible à la sanction pénale. Ainsi, il déclare coupable des faits de meurtre mis à sa charge et le condamne à la peine de 10 ans de réclusion criminelle.
Dans sa plaidoirie, le conseil de l’accusé assuré par Me Aboubakar Baparapé a fait observer à la cour que le dossier soumis à l’appréciation de la cour est émaillé d’incohérence née de la mauvaise conduite de l’enquête préliminaire et de la procédure qui n’a pas été faite dans les règles de l’art. Pour lui, le rapport biaisé de l’Officier de police judicaire (OPJ) ayant traité le dossier ne peut servir à une condamnation. Les faits correspondent toujours aux droits mais dans le cas d’espèce, c’est une excuse de provocation. Il a demandé à la cour d’accorder des circonstances atténuantes à l’accusé. Selon le conseil de la défense, l’accusé est un délinquant primaire et l’enquête de moralité lui est totalement favorable. Il a demandé à la cour de le condamner au temps déjà passé en prison.
La cour présidée par Epiphane Yéyé délibère et déclare le nommé Boni Namboua coupable d’avoir volontairement commis un homicide sur la personne de N’Tcha Madougou et le condamne à la peine de 10 ans de réclusion criminelle. Les assesseurs Francis Bodjrenou, Gildas Goundeté et le greffier Me François Nougbodohoué ont assisté le président.

ABP/BKM/TB