Le gala international de boxe avec titre Wbf a eu lieu, vendredi 9 février dernier, au Hall des arts, loisirs et des sports de Cotonou. Une fête du noble art riche en couleurs qui a tenue toute sa promesse. Au terme du combat principal, notre compatriote Ghislain Vodounhéssi a conservé ton titre World boxe fondation (Wbf) pour le bonheur des amoureux de la boxe.
Il sonnait 1h 08 quand Yacub Kareem habillé en short aux couleurs nationales nigérianes, a fait son entrée dans l’enceinte du Hall des arts et loisirs. Après lui, ce fut une hystérie dans la salle lorsque son adversaire, Ghislain Vodounhéssi, le chouchou du public, fit son apparition en short rouge apparemment vert, les bas noirs. Après les salamalecs et autres formalités d'usage, les hostilités ont été lancées. Les deux pugilistes en gangs de mêmes couleurs, jaunes apparemment noirs sont invités à aller au charbon. Si au premier round, le combat semble être équilibré, selon les spécialistes, au second, notre compatriote a imposé sa domination. Des coups secs et mordants qui ont même obligé son adversaire à aller plusieurs fois dans les cordes. Assommé de toutes parts, Yacub Kareem sera mis sur tapis à deux reprises dans ce début de combat. Ne pouvant plus rien faire, le Nigérian a longtemps hésité avant d’opter pour la démission. Ainsi au 3e round, il s'agenouille et jette l'éponge devant Ghislain
Vodounhéssi qui, s'exclama de joie. Apothéose dans la salle, il vient ainsi de conserver sa ceinture World boxe fondation. Un titre qui vient améliorer son riche palmarès, puisqu’il enchaîne ; dans sa jeune carrière un total de 21 combats pour 20 victoires et une seule défaite. Pour le directeur technique national, Aurélien Agnan, « C’est un combat de belle facture avec une nette domination béninoise ». Il saisit, par ailleurs, l’occasion pour exhorter les entraîneurs à maintenir le cap.
Avant le combat vedette, la soirée a été marquée par plusieurs autres combats en levée de rideau. En dehors de Jean Coffi alias " Allumer le feu" qui a perdu le sien, tous les autres pugilistes béninois ont remporté leur combat.
C’est dire que la boxe nationale s'est simplement bien illustrée, vendredi dernier, lors de cette soirée où le public sportif a fait massivement le déplacement.
Au total sept combats étaient au programme, dont trois internationaux : 1 entre le Bénin et le Togo et l'autre entre le Bénin et le Ghana.
Dans le premier combat international, le Béninois Jean Coffi a baissé le pavillon devant le Ghanéen Koley Clotey. Le jeune béninois dit " Allumer le feu " n'a pas résisté face à son adversaire qui, déjà, dès l’entame l’a assommé. Fatigué, dépassé, il voulait résister et supporter l'enfer du pugiliste ghanéen ; alors que son nez saignait. Finalement, son entraîneur est intervenu pour mettre fin à son calvaire au 6e round. Dans le second combat international, le Nigérian Idrissu Aloma n'a rien pu faire face à la ruse et aux uppercuts de Fatiou Fassinou. Dès le premier round, l'agression et la puissance des coups de Fatiou ne laissaient aucune chance au Nigérian. À la 3e reprise, après un enchainement de coups de Fatiou Fassinou, le Nigérian tombe. Il finit par céder au début du 4e round pour le bonheur du Béninois.
Pour sa part, notre compatriote Jérôme Kinhoegbe a battu au point le Togolais Kossi Zantou dans un combat néo-professionnel très plaisant. Au total la soirée a gratifié le public sportif de beaux gestes techniques. Certains combats ont été de haut niveau, même s'ils n’ont pu aller à leur terme.
En somme, le public sportif a eu droit à une belle soirée de boxe. Le directeur technique national, Aurélien Agnan est de cet avis. « Il nous faut ces genres de soirée pour mettre en vedette nos boxeurs », recommande-t-il à la fin?