Il pèse sur les commissionnaires agréés en douane une menace de suspension ou de retrait d’agrément. Une lettre signée du Directeur général des douanes et droits indirects à l’attention de tous les commissionnaires en douane et portant objet : Mise à disposition de document, est en circulation depuis le 09 février 2017. Il y est demandé aux transitaires de transmettre au plus tard, vendredi 17 février 2017, une série de documents parmi lesquels l’original d’une caution bancaire de 50 millions couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2017, une attestation prouvant que le capital est entièrement libéré, l’autorisation pour l’exercice de la profession du commissionnaire en douane, etc. sous peine de suspension ou de retrait d’agrément.
Encore mieux si ce n’est que pour assainir le secteur. Mais dans le milieu des transitaires, vu le délai imparti pour rassembler tous les documents y compris la preuve du payement d’une caution de 50 millions, la décision de la Dgddi est perçue autrement. Certains n’hésitent pas à parler de chasse aux sorcières visant à sortir des rangs les transitaires qui n’ont pas appelé à voter Talon. Ainsi, après les petits commerçants, la Rupture s’attaque aux commissionnaires en douane, un métier déjà en agonie. Cette décision suscite déjà un tollé dans le rang des commissionnaires en douane et risque d’accroitre le nombre déjà considérable de chômeurs créé par la Rupture.
M.M