Un camion transportant de l’uranate, dérivé de l’uranium s’est renversé le dimanche 12 février 2017, au carrefour du centre ville de Dassa-Zoumè. Selon les témoins, le conducteur du véhicule d’immatriculation nigérienne, se rendait à Cotonou, quand, arrivé au carrefour de Dassa-Zoumè, il a perdu le contrôle de l’engin.
Un véhicule chargé d’uranate en provenance du Niger pour le Port de Cotonou s’est retrouvé dans un fossé au carrefour de Dassa-Zoumè. Le conteneur d’uranate qu’il transportait est tombé sans déverser son contenu au sol. Ce qui, a évité que le pire se produise. Informé, le ministre de l’intérieur, accompagné des responsables des structures en charge de l’environnement et des responsables de la société qui assure le transport de l’uranium, a effectué le déplacement pour apprécier l’ampleur de la situation. Si l’on devrait s’en tenir aux conclusions du professeur Dossou qui a fait des prélèvements pour vérifier le caractère nocif du produit, il est aisé de dire que l’uranate contenu dans les tonneaux qui sont déposés dans le conteneur en transit pour le port de Cotonou n’est pas en contact avec la population Idaatcha. Selon le secrétaire général de la mairie de Dassa, malgré cette assurance, d’autres dispositions ont été prises par le maire en vue de sécuriser les lieux. « Une grue se chargera de l’enlèvement du camion et du conteneur. Elle est actuellement en route », a rassuré André Gbadi. RamaniKassoumou, le Chef annexe par intérim du Centre national de sécurité routière Zou-Collines, Mono-Couffo a, de son côté, sollicité l’expertise des sapeurs-pompiers et du génie militaire pour la même cause.
Les assurances d’un environnementaliste
Quoi qu’on dise, l’uranium est un produit toxique, aussi bien pour l’environnement que pour la santé des êtres humains. Peu importe le traitement qu’il a subi, a souligné un environnementaliste qui a requis l’anonymat. Mais dans le cas d’espèce à Dassa, a-t-il précisé, il ne s’agit pas de l’uranium, mais plutôt de l’uranate beaucoup moins dangereux que le produit qu’on croyait. De même, bien que le camion soit renversé, a-t-il ajouté, le produit est toujours bien gardé dans son contenant. « Donc, il n’y a pas de fuite pour qu’on puisse parler de menace sur la santé des hommes du voisinage », a-t-il certifié. Au regard de toutes ces informations, on peut affirmer qu’il y a eu plus de peur que de mal. Pour l’heure, l’axe routier Bohicon-Parakou a retrouvé son trafic normal.
Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)