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Protection des arbres et amélioration du cadre de vie: Les nouvelles options du président de la République
Publié le mardi 14 fevrier 2017  |  La Nation
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© BRVM par DR
Visite du Président Patrice Talon au siège de la BRVM à Abidjan
Le chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon, à l’occasion d’une brève visite en Côte d’Ivoire le mercredi 11 janvier 2017, a visité les locaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) commune aux 8 Etats membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).






Les arbres ne seront plus traités comme ils l’ont été dans un passé plus ou moins récent. Le président de la République, Patrice Talon, en a donné le ton lors de la rencontre qu’il a eue avec les musulmans, samedi 4 février dernier. Il y aura bientôt une loi pour réglementer les coupes d’arbres.

« Au Bénin, on coupe les arbres, n’importe qui coupe les arbres. On en coupe à la maison, on en coupe dans les rues », déplore le président Patrice Talon. Pour lui, dans un pays ordonné, l’arbre concourt à la vie. « Bientôt, on va prendre une loi pour interdire ces pratiques », prévient le président de la République qui en précise les contours.

Pour couper un arbre dans sa propre maison, révèle-t-il, par rapport aux nouvelles normes qu’il entend ériger, il faut demander l’autorisation du maire. « On va instaurer ça, même si c’est difficile », relève le président Patrice Talon. En guise d’illustration, expose le président de la République, celui qui a planté un arbre en perd la paternité : parce que ça devient un patrimoine commun. Pour illustrer et étayer son propos, il interroge ses hôtes. « Est-ce que quand on met un enfant au monde, on peut le frapper, le tuer comme on veut ? Il répond par la négative avant de justifier qu’il en est ainsi de l'arbre parce que l’enfant devient la propriété de l’humanité.
« Nous avons collectivement l’obligation de protéger les arbres », indique encore le président de la République. Il explique que cela est prescrit parce que les arbres, par analogie aux enfants, sont indispensables à notre vie. « Il n’y a plus d’arbres à Cotonou, il n’y a pas de poubelles…Il n’y a plus d’espace où on peut se retrouver », déplore-t-il, gardant encore de bons souvenirs de la ville de Cotonou de son enfance, des années 60 où l’ombre des arbres faisait encore la fierté de cette ville côtière enviable et enviée. « Quand moi j’étais enfant, il y avait plein d’arbres à Cotonou. Il n’y en a plus aujourd’hui », se désole-t-il.
Par ailleurs, il a fait savoir qu’il n’est plus possible de se reposer sous les arbres qui ont été plantés à l’époque pour, non seulement embellir la cité des Toffin, mais également réserver de l’ombrage à ceux qui arpentent ses rues bien tracées contrairement à celles des anciennes villes du pays.
Le président de la République est enfin décidé et résolu à remettre les villes béninoises au goût du jour. « Nous avons décidé de transformer au moins un peu nos grandes villes », a martelé le président de la République qui place cette nouvelle option dans un cadre global. « Nous sommes engagés à mettre en place un programme d’investissements important pour agir et bitumer la plupart des voies dans nos grandes villes … », a insisté le président Patrice Talon qui compte sur les impôts des Béninois pour améliorer leur cadre de vie et leur procurer plus de bonheur dans leur vécu quotidien?

Didier Pascal DOGUE
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