Les membres adhérents de la fondation Sonon Aligbonon, des groupes de jeunes et des expatriés français, intéressés par la question du F CFA, ont débattu samedi, au siège de la fondation dans la ville de Bohicon, des stratégies pour « rebrousser chemin au F CFA en Afrique, et battre une monnaie propre pour la zone des colonies françaises en Africaine ».
Au cours de cette assise, les conférenciers ont éclairé l’assistance sur les facteurs liés à l’utilisation de la monnaie, et qui sont la source du sous-développement des pays de la zone F CFA.
« Nos comptes sont gelés dans des trésors français, c’est un mécanisme d’aliénation financière et monétaire que la France entretient avec nos gouvernants », ont dénoncé les membres de la fondation.
« Il est question d’arracher l’indépendance économique et financière, et battre sa propre monnaie, pour espérer un quelconque développement », a estimé le conférencier Venance Attingli.
La fondation, dans ses approches de solution a émis l’idée de la création d’une banque, la Banque centrale africaine, et la création de la Monnaie unique africaine (MUA).
Les avantages sont multiples, quand à l’arrivée, les pays de la zone F CFA disposeront de leur propre monnaie, a-t-il assuré.
Pour parvenir à briser ce que les militants de cette fondation appellent « système d’exploitation français », il faut sensibiliser la masse, ont-ils retenu.
Les participants ont pris l’engagement de mener la campagne de sensibilisation dans les écoles, les universités, les marchés.
Des actions sont également prévues pour être menées à l’endroit des gouvernants africains et la diaspora, pour disent-ils, sonner la fin de la dépendance monétaire, source de la pauvreté en Afrique, notamment dans les pays de la zone F CFA.
ABP